• Le ronronnement est une vocalisation émise par certains félins et viverridés. Produit à l'expiration comme à l'inspiration, ce sont de basses fréquences qui apparaît dès l'âge de deux jours. Le mécanisme du ronronnement est encore mal expliqué. La théorie dominante est que le son est produit par des contractions des muscles du larynx déclenchées par une oscillation neurale et faisant vibrer les cordes vocales. La possibilité pour un félin de ronronner ou non est également un point débattu, notamment pour les grands félins de la sous-famille des panthérinés.

    Le chat domestique peut ronronner tant dans une situation de plaisir que de souffrance, c'est pourquoi la signification de cette vocalisation de contact est peu évidente. Fréquent chez le chat domestique, le ronronnement est essentiellement limité aux relations mère-progéniture dans la nature. Comparé au sourire par certains auteurs, son rôle social, tant avec des congénères qu'avec l'Homme est primordial. Une théorie assure au ronronnement un rôle curatif : les basses fréquences émises permettraient de renforcer les os, les muscles, les tendons et auraient même un rôle anti-douleur. La ronron-thérapie exploite l'effet apaisant du ronronnement sur l'Homme.

    En français, les termes associés au mot « ronronnement » sont tirés de l'onomatopée « ronron » utilisée dès le XIXe siècle. L'utilisation du mot, comme du son, reste anecdotique dans la littérature, la publicité ou le cinéma.

    Le ronronnement est un son continu de basse amplitude, produit pendant toutes les phases de la respiration excepté lors d'une courte pause de quelques dizaines à une centaine de millisecondes, entre les deux phases de respiration. Le ronronnement est considéré comme plus fort et rauque à l'inspiration, cependant selon une étude publiée en 2010, le ronronnement du chat est de même amplitude durant les deux phases de la respiration. Le son est produit avec la bouche fermée, il dure le plus souvent plus de deux secondes, à une fréquence de 25 à 20 Hz, la fréquence fondamentale est d'une vingtaine d'Hertz.
    Le ronronnement du chat domestique peut être entendu à trois mètres à la ronde, le son est plus fort au niveau du museau.

    Le ronronnement apparaît dès l’âge de deux jours lors de la tétée, où la mère et ses petits communiquent par ronronnement ; ce phénomène apparaît aussi lors de la toilette des chatons par la mère. Le ronronnement est le premier cri poussé par le chaton avec les pleurs, c'est également par le ronronnement que la mère répond à ses petits. Dans la nature, le ronronnement est le plus fréquent durant les relations entre la mère et ses petits alors qu'il peut survenir au contact de l'homme ou d'un objet chez le chat domestique. Le chat ne ronronne jamais lorsqu'il dort, mais peut en revanche miauler.

    Le ronronnement est une vocalisation le plus souvent associée au contact, tant avec un congénère amical qu'avec un être humain ou même un objet, par exemple lorsqu'un chat malaxe un coussin avec ses pattes. Le ronronnement se manifeste lorsque l’animal éprouve du plaisir, mais aussi de la souffrance : les vétérinaires observent fréquemment les chats ronronner continuellement lorsqu'ils sont stressés, blessés et même mourants.

    Le chat ronronne le plus souvent pour exprimer la dépendance: le chaton dépend de sa mère et de son lait, de l’homme lorsqu’il réclame des soins ou des caresses. Le ronronnement a un rôle important dans les relations sociales des félins puisqu'il communique l'état du chat à son entourage humain ou félin : ainsi le chaton qui ronronne informe sa mère qu'il va bien ou les chats adultes expriment leur contentement sous la caresse. Cette vocalisation pourrait également renforcer les liens sociaux et désamorcer les conflits (un chat ronronne lorsqu'il rencontre un chat dominant).



    Mécanisme du ronronnement

    Les félins ne possèdent pas d’organes dédiés particulièrement au ronronnement. L'hypothèse la plus courante est que le ronronnement est provoqué par une contraction très rapide des muscles du larynx ce qui comprimerait et dilaterait la glotte et causerait une séparation brutale des cordes vocales, origine du bruit. Cette hypothèse est basée sur l'électromyogramme des muscles du larynx du chat domestique qui montre un patron très régulier et stéréotypé composé d'un pic se produisant 20 à 30 fois par seconde, qui induisent une mise en tension régulière de la glotte. Les variations laryngiennes sont induites par une oscillation neurale qui crée un cycle toutes les 30 à 40 millisecondes; elle ne peut être stoppée, ce qui suggère qu'il existe un mécanisme oscillatoire de haute fréquence à l'intérieur même du système nerveux central. La partie du cerveau provoquant ces oscillations est proche de l'hypothalamus.


    Un moyen de guérison ?

    Les vétérinaires considèrent que les chats guérissent rapidement des fractures, ont moins de complications postopératoires et ont une prévalence aux maladies osseuses, musculaires et ligamentaires plus faible que les chiens. Une hypothèse avance que le ronronnement, dont la fréquence se situe entre 25 et 30 Hz, peut avoir un pouvoir réparateur et même antalgique par rapport aux os, aux tendons et aux muscles. De nombreux félins émettent des vibrations dont la fréquence permet de calmer les douleurs aiguës, les problèmes tendineux, musculaires ou articulaires. Le ronronnement serait alors un moyen de garder la santé pour le chat en assurant une maintenance corporelle.
    Cette théorie s'appuie sur deux observations : d'une part le ronronnement n'est pas associé à une émotion ou un état particulier (un chat peut ronronner lorsqu'il est content ou mourant) ; d'autre part, le ronronnement, pour s'être perpétué chez de nombreuses espèces de félins, doit constituer un avantage dans l'optique de la sélection naturelle. Ensuite, de nombreuses recherches montrent que les sons de basse fréquence, entre 20 et 140 Hz, ont un effet bénéfique sur les os, les muscles et les tendons et permettent de calmer la douleur ; ces sons ont également un effet sur le mental puisqu'ils déclenchent des émotions ; or les félins ronronnent sur de basses fréquences
     
    (source : http://forum-chat-happy-cats.com)

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  • L'agressivité du chat dérange, fait peur et n'est que très rarement interprétée pour ce qu'elle est.
    Qu'est-ce qui pousse un chat à être agressif vis à vis des humains, à fortiori vis à vis des humains qu'il apprécie le plus ?
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    La peur est le vivier le plus fertile pour faire naître des comportements agressifs. Un chat qui a peur de ses maîtres parce qu’ils le corrigent régulièrement peut devenir agressif.

    L'anxiété et le stress sont aussi de courants conducteurs d'agressivité. La venue d'un nouveau chat, une visite chez le vétérinaire, un voyage, un changement de territoire, un choc violent ou une peur intense sont autant d'exemples de situations qui peuvent pousser un chat à devenir agressif. Cette agressivité est souvent temporaire, mais parfois elle s'installe.

    Le mauvais sevrage du chat (retiré de sa mère et de sa fratrie avant 3/4 mois) est une source infinie de difficulté. Ces chats ont généralement du mal à gérer leurs émotions et manquent d’autocontrôle. Ils peuvent devenir des chats "caressés-mordeurs" (le chat se met à mordre, parfois très violemment sitôt qu'on le caresse un peu trop longtemps).

    La captivité et surtout le fait de rester seul trop longtemps est un facteur aggravant de l'agressivité qui apparaît alors comme un exutoire incontrôlable.

    Les punitions, les réprimandes, l'éducation de manière générale sont autant de moyens rapides et sûrs pour transformer un adorable minou en un Rambo impossible à gérer. Ni fessés, ni coups de journaux, ni longs regard noirs avec le doigt dressé vers le chat ne portent de bons fruits.

    L'éducation du chat, trop souvent présenté comme un outil indispensable à la bonne cohabitation entre l'humain et le chat, est un leurre. Ce n'est bien souvent qu'une source de difficultés. Plus on punit/ réprimande/le chat ou le chaton, plus on lui enseigne que les humains sont agressifs (en criant, en regardant longtemps dans les yeux, en tapant etc.) ; avec les humains, « c'est normal d'être agressif ». Et c'est à celui qui gagnera la bagarre, ou qui fera le plus mal.

    Enfin, les chatons sont très régulièrement agressifs. Plusieurs facteurs les poussent à cela : d’abord, la bagarre est LE jeu des chatons par excellence. Et puis si le chaton reste seul trop longtemps, sans stimulations, il deviendra frénétique et violent dès qu’on le stimulera un peu. Les chatons ont du mal à se contrôler. Une parade infaillible : jouer au maximum avec lui, et lorsqu’il mord ou griffe trop fort, on dit « Aïe ! » pour le surprendre, et on l’ignore pendant 20 secondes. Puis on revient comme si de rien. On lui apprend ainsi que « lorsque je fais mal, le jeu s’arrête ».


    Les agressions territoriales
    Il s'agit d'agressions envers un congénère ou tout autre animal, parfois envers un humain.
    La socialisation, que ce soit envers l'homme ou les chats, les chiens, etc..., est une caractéristique qui s'acquiert au plus jeune âge. Il est parfois difficile, surtout chez le chat, de remédier à un manque de socialisation ; cela nécessite de la patience et un traitement spécifique.

    L'instinct de prédation
    Il se manifeste par crises, comme si leur instinct de chasseur ressurgissait brutalement et que vous étiez leur proie. Ce sont généralement vos mollets qui en font les frais.
    Cette situation souligne le fait que votre compagnon a besoin de jouer et que l'on s'occupe de lui.
    Dans ce cas, passez plus de temps à le faire jouer, surtout s'il ne le fait pas de lui-même.
    Ces crises sont parfois liées à un problème dans la distribution ou l'accès à la nourriture, par exemple si le chat a faim ou est en compétition avec d'autres animaux.

    La réaction de défense
    C'est une réaction contre une agression : douleur, contrainte (les chats n'aiment pas être maintenus contre leur gré). Certains chats sont agressifs d'emblée et d'autres n'agressent que s'ils ne peuvent pas prendre la fuite.
    Comme pour la socialisation, la tolérance aux manipulations et aux contraintes s'apprend tôt et est difficile à améliorer si les bonnes habitudes ne sont pas prises dès le plus jeune âge.

    Le chat agacé
    C'est une réaction qui se produit parfois durant une phase de jeu avec votre compagnon, ou lors de soins dispensés. C'est un problème fréquent et souvent surprenant pour les propriétaires de chats.
    Ce changement émotionnel brutal a toutefois une explication. C'est en fait une forme d'autodéfense ; le chat est généralement peu tolérant au contact physique et se fâche parce qu'il ne le supporte plus au bout d'un certain temps. En fait, soudain, le contact l'agace et cela est plus fort que lui.
    Dans ces cas, il est important de repérer les premiers signes avant l'attaque afin de l'éviter: il s'agit généralement du chat qui a des yeux ronds écarquillés et qui remue la queue (un chat qui commence à remuer la queue est agacé, contrairement au chien).
    Ce problème peut encore une fois être évité par une manipulation des chatons fréquente dès le plus jeune âge, même dans le ventre de la mère. Le traitement de ce problème consiste également à habituer le chat aux contacts répétés et progressifs ; plus on s'y prend tard, plus ce sera difficile. Mais avec l'aide d'une thérapie adaptée et de médicaments, il peut y avoir une amélioration.

    La cible de substitution
    La cause de l'énervement ou de l'irritation étant hors de portée, le chat s'en prend alors à une cible plus proche! Le stimulus peut être très variable et parfois non perceptible par les humains (ultrasons, odeurs désagréables, chat à l'extérieur, etc...). La cible quant à elle est présente près du chat lors de la phase d'excitation et en général interagit avec. Si lorsque vous caressez le chat, il entend un bruit désagréable ou qui lui fait peur, il peut se retourner contre vous et fuir ensuite. Il est parfois difficile de faire la différence avec une forme d'autodéfense.
    Ce problème, s'il se répète, peut conduire à une automatisation de l'agression: la cible est alors associée au stimulus déclencheur, et elle peut au cours du temps entraîner une agressivité même en l'absence du stimulus.

    Les situations confusionnelles
    Le chat peut perdre ses repères et ses auto-contrôles dans différentes situations: réveil brutal, après une crise nerveuse, lors d'hallucinations.
    Il est difficile d'évaluer l'état mental du chat, mais on peut suspecter des troubles psychotiques identiques aux troubles mentaux des humains, comme la schizophrénie, etc...

    Les pathologies
    Il s'agit de problèmes de santé, avec ou sans symptômes évidents. La première cause est bien entendu la douleur, mais il existe d'autres maladies, comme des encéphalites, des troubles vasculaires cérébraux et certains troubles endocriniens, qui peuvent conduire à une irritabilité plus importante.
    Il est donc indispensable de consulter un vétérinaire face à un changement de comportement brutal sans explication apparente (pas de changement de milieu de vie, pas de nouveaux animaux, pas de facteurs de stress évidents, etc...).


    Dans tous les cas, sachez que l'agressivité est un problème qui se résout très bien (thérapies comportementalistes, phérormones, médicaments...)
     
    (source : http://www.forum-chat-happy-cats.com)

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  • La vie moderne et les chats : une situation paradoxale La vie moderne génère énormément de stress pour les chats. D'une part, les chats ont des besoins très spécifiques pour se sentir bien. Ils aiment la solitude et ont besoin d’avoir un libre accès à leurs ressources (alimentation, repos, litière…). D'autre part, ils doivent avoir la possibilité d’échapper aux situations potentiellement stressantes. D’autre part, notre vie moderne ne peut pas toujours leur offrir ces conditions : ils doivent vivre dans des maisons ou des appartements, souvent sans libre accès vers l’extérieur. Ils n'ont pas le libre contrôle de leurs ressources et sont souvent obligés de partager leur territoire avec d'autres individus (des humains, d'autres animaux ou d'autres chats). Situations stressantes pour les chats Il existe de nombreuses situations qui peuvent générer du stress Modification de l’environnement Tout changement dans l’environnement de votre chat lui provoquera du stress. Un déménagement en est l'exemple type. Votre chat se trouve placé dans un environnement totalement nouveau où il ne retrouvera aucune de ses marques. Même les plus petits changements, insignifiants pour vous, peuvent être également très stressants pour votre chat. Ces changements inquiétants peuvent être d’origine très diverse : de nouveaux meubles, un nouveau papier peint, une nouvelle peinture, de nouvelles plantes… Le déplacement des meubles et des plantes peut également perturber votre chat car son marquage a pu disparaître. Le départ et l’arrivée de nouveaux individus dans la maison peuvent être aussi une source de stress. Nouveaux amis, arrivée d'un bébé ou d'un animal de compagnie (chiens, chat…) peuvent être une source de détresse pour votre chat lorsqu’ils arrivent dans son territoire. Plusieurs chats dans la maison Dans une maison où il y a plusieurs chats, chaque chat doit partager son territoire avec les autres. Ce n'est pas du tout un comportement normal pour les chats, qui ne sont pas naturellement enclins à développer des contacts sociaux. Le partage de leur territoire signifie perdre le contrôle de l’accès aux ressources, qui est un besoin fondamental pour les chats. Ainsi, les chats vivant ensemble ont souvent leurs bols de nourriture placés au même endroit. Si un chat ne veut pas supporter (ou ne peut pas …) un autre chat, il sera obligé d’adapter sa manière de manger. Ainsi, il mangera très rapidement, ou moins, ou pas du tout, en attendant des périodes plus favorables… Un autre problème clé : la litière. Lors du processus d'élimination, les chats ont besoin d'intimité et de tranquillité.. Ils ne veulent pas être surpris par d’autres chats dans cette zone d'élimination. Ainsi, ils vont dans la litière le moins longtemps possible. De ce fait cela peut engendrer des éliminations inadéquates (malpropreté) ou des problèmes médicaux potentiels. Hospitalisation et retour à la maison L'hospitalisation comme le retour à la maison peuvent être des situations très stressantes pour un chat. Lors d'un séjour en clinique vétérinaire, les chats sont obligés de rester enfermés dans une cage, sans pouvoir se cacher. Ils sont manipulés et maintenus par des personnes étrangères et doivent partager cet environnement avec beaucoup d'autres animaux, y compris des chiens. De plus, en fonction de la raison de son hospitalisation, le chat peut se sentir malade ou souffrir, ce qui ajoute encore à son stress. Nous pouvons penser que lorsque le chat reviendra à la maison tout ce stress disparaîtra. Malheureusement, durant son absence, les marques déposées par votre chat peuvent avoir disparu des murs et des meubles. Ainsi, quand il revient à la maison, le chat peut identifier « visuellement » son territoire, mais en absence de ses marques faciales, il peut se sentir perdu. De la même façon, les autres chats de la maison peuvent ne pas le "reconnaître" car il porte certaines odeurs nouvelles ou présenter un aspect bizarre (bandages, collier anti-griffes etc.) Les signes de stress Certains signes sont faciles à détecter. D’autres sont plus subtils et peuvent être plus difficiles à relier au stress. Signes aisés à détecter Très souvent, ces signes sont le résultat d’une situation inquiétante et stressante pour vous et vos chats. Il y a 3 types de signes évidents : Marques de griffades Seules les griffades verticales sont caractéristiques de stress. Mais votre chat peut également griffer des surfaces verticales, simplement pour faire ses griffes. Comment différencier ces deux types de griffades verticales : •Si le chat marque seulement un ou deux emplacements spécifiques dans la maison, près de son lieu d’isolement ou près de sa litière, c’est un comportement normal : il fait ses griffes •Si le marquage par griffade devient plus répandu, en particulier dans des lieux à la vue de tous, (autour des portes, des fenêtres, ou sur les objets tels qu'un canapé etc… ) cela signifie que le chat est certainement stressé et que son niveau d'inquiétude s’accroît. En fait, il commence le marquage par griffades pour augmenter le nombre de signaux visuels et odorants dans son environnement. Marques urinaires Le marquage urinaire est le premier comportement utilisé par le chat pour marquer son territoire. Qu'ils soient mâle ou femelle, castré ou non, le marquage urinaire est exprimé par quasiment tous les chats. Tandis que le marquage urinaire à l’extérieur peut être acceptable, ce comportement est difficile à tolérer dans la maison aussi bien pour des problèmes d'hygiène que pour les odeurs très désagréables. Le marquage urinaire est une séquence comportementale très spécifique où le chat adopte des postures faciles à reconnaître : •Il s’approche d’une surface verticale (murs, meubles…) •Il renifle la surface, et pétrit le sol •Il se retourne •Sa queue est levée et droite, il émet un jet d’urine horizontal sur l'objet. Lors du marquage urinaire, les marques d'urine sont généralement petites et en hauteur. Lors de problèmes urinaires, l'urine est sur le sol, le volume est important et peut se situer dans le lieu d’isolement du chat. Consultez alors votre vétérinaire. Agressions Dans des situations très stressantes, certains chats peuvent réagir en ayant un comportement agressif envers des personnes d'autres chats ou d'autres animaux de compagnie présents dans son environnement. Ce type de comportement se produit seulement lorsque le chat ne dispose d'aucune autre échappatoire ou d'une autre issue pour évacuer son stress. Ces agressions ne sont pas nécessairement ciblées sur le responsable de la situation stressante. C'est la raison pour laquelle votre chat peut vous mordre simplement parce que vous vous trouvez là au mauvais moment et non parce que vous êtes la cause directe de son stress. Signes de stress difficiles à détecter Quelques chats montreront des signes plus discrets comme : •Problèmes alimentaires (anorexie ou boulimie) •Toilettage excessif ou absence de toilettage •Malpropreté •Diminution du niveau d’activité •Semble apathique (moins de jeu et d’interactivité) Pour tout comportement inhabituel de votre chat contactez votre vétérinaire. Les conséquences du stress chez le chat Les réactions au stress peuvent être différentes d’un chat à l’autre. L'intensité du stress n'est pas corrélée avec la sévérité des signes. Certains chats gèrent très bien une situation ou un événement stressant et vont simplement se sentir moins bien pendant quelques heures ou quelques jours. Dans ces cas, le stress restera sans réelles conséquences. D'autres cependant auront beaucoup de mal à faire face à des événements, même mineurs. Dans ces cas, le stress aigu ou chronique peut avoir un impact sur la santé de votre chat, contribuant ou exacerbant des problèmes tels que la cystite, les problèmes dermatologiques, l'anorexie, l'obésité etc… Il faut noter que certains de ces signes peuvent avoir d'autres origines que des problèmes de comportement et nous vous conseillons de consulter votre vétérinaire. Il vous recommandera un traitement approprié qui peut inclure une thérapie comportementale si elle est nécessaire. extrait du site internet feliway


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  • Le chat est réputé pour être un animal extrêmement propre, utilisant la litière qu’on lui propose dès son plus jeune âge.

    Pourtant la malpropreté urinaire ou fécale est le principal problème rencontré par les propriétaires de chats et la première cause de consultation chez les comportementalistes.
    Cette malpropreté peut-être d’origine physiologique ou comportementale. Il convient donc avant toute chose, lorsque l’on constate que son chat fait ses besoins en dehors de sa litière, d’aller consulter son vétérinaire afin d’éliminer toute suspicion de maladie.



    Les causes physiologiques
    De nombreuses maladies peuvent rendre un chat « malpropre », notamment :

    • Cystite
    • Insuffisance rénale
    • Diabète
    • Hyperthyroïdie
    • Syndrome de Cushing ou hypercorticisme



    Ces maladies sont donc nombreuses et s’avèrent souvent dangereuses et/ou douloureuses. Voilà pourquoi le vétérinaire est à consulter en premier lieu lorsque l’on constate un cas de malpropreté. 
Lorsque que le vétérinaire a pu écarter les causes physiologiques, on peut alors considérer que la cause est « comportementale ».



    Les causes comportementales
    La malpropreté que l’on qualifie de « comportementale » est fréquente et touche autant les mâles que les femelles. On peut constater que les lieux du méfait sont principalement les lits et les canapés puis juste à côté de la litière.


    Un peu d’éthologie
    Pour mieux comprendre la malpropreté, il faut étudier un peu le comportement d’élimination du chat au naturel :

    Tout petits, lorsqu’ils sont encore incapables d’utiliser leur litière, les chatons ont besoin d’une stimulation pour éliminer. C’est la mère qui les aide en les léchant, mais les frottements avec leurs frères et sœurs peuvent aussi déclencher l’élimination. Le nid porte donc une odeur particulière, rassurante, souvent gravée comme étant celle du bien-être.
L’odeur de l’urine peut donc être rassurante pour le chat.

    L’urine du chat contient des phéromones qui permettent notamment au chat de marquer son territoire. Le chat choisit donc des lieux stratégiques pour éliminer, ne recouvrant parfois pas ses besoins afin de maximiser l’impact que cela peut avoir. 
Uriner a donc une valeur communicative pour le chat.


    L’élimination est donc un comportement très naturel et portant un message important pour le chat. Depuis que nos cohabitons étroitement avec eux, nous leur avons demandés de restreindre ce comportement à la litière que nous leur proposons. Beaucoup de chats s’y adaptent, d’autres ont plus de mal, ce qui ne veut pas dire pour autant qu’ils sont psychologiquement malades. Ils ne font que réagir « normalement » (comparé à leur espèce) à leur environnement.


    Les causes
    Les causes peuvent être multiples : anxiété, hyper territorialité, litière inadaptée, expérience négative avec la litière (cystiste), stimulations visuelles inaccessibles (autres chats à l’extérieur, …), conditionnement à certains substrats, etc., …


    Que faire ?
    Tout d’abord, essayer de repérer un élément déclencheur, observer la manière, les lieux, les moments de la journée où cela se produit et garder son calme. En effet, tenter de punir son chat pour ce qu’il a fait ne peut faire qu’empirer le problème en le rendant (plus) anxieux.

    Voici quelques petits « trucs » qui peuvent aider :

    • Enlever le couvercle de la litière s’il y en a un
    • Déplacer le bac vers un lieu plus occupé de la maison
    • Eviter de trop nettoyer, ce n’est pas grave s’il y a des excréments dans la litière
    • Supprimer tout spray ou déodorant si vous en utilisez dans la litière
    • Ajouter un bac
    • Si vous voyez votre chat se préparer à uriner, le porter délicatement jusqu’à sa litière
    • Eviter le Feliway qui pourrait au contraire exacerber le comportement de marquage de votre chat

    (source : www.forum-chat-happy-cats.com)


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  • Votre chaton vient d’arriver et se pose maintenant la question de son « éducation ». Pour certains, un chat ne peut tout simplement pas être dressé, pour d’autres son éducation est indispensable.


    Questions de vocabulaire
    Avant de voir cela plus en détails, précisons certaines choses : ce que l’on nomme couramment « l’éducation » chez le chat consiste en fait à le conditionner et non à l’éduquer ou le dresser. En effet, un chat n’a pas de notions de « bien » ou de « mal ». De plus, nous-mêmes en avons nos propres conceptions : pour certains il est normal que le chat dorme dans le lit, pour d’autre cela est totalement inacceptable par exemple.

    Il faut donc passer par le conditionnement pour apprendre au chat certaines règles que l’on choisit. Le conditionnement est un apprentissage qui se fait par association entre un stimulus et la réponse de l’individu. Donc, lorsque le stimulus apparaît (un "Non" par exemple), l’individu y répond toujours par un certain comportement (quitter l’endroit qu’il occupe par exemple).


    Chez le chaton
    Le chaton qui arrive chez vous est probablement assez jeune ; trois mois ou peut-être moins. Inutile de l’accaparer avec différentes règles ou interdictions, il n’est pas encore capable de les apprendre ! Cela risquerait au contraire de le rendre agressif et plus agité.

    Vous pouvez commencer le conditionnement à partir d’environ six mois. Il faut peu d’interdictions ; deux ou trois maximums. Préférez les questions de sécurité et réfléchissez à l’intérêt des interdictions choisies. Est-il vraiment inacceptable que votre chat puisse monter sur la table basse du salon ? Ce lieu légèrement en hauteur, bien placé car dans une pièce généralement très occupée serait probablement bénéfique pour votre chat s’il pouvait l’occuper.

    Une fois les interdictions choisies, reste à être systématique. Pour décourager le chat, oubliez les tapes, fessées, cris ou jets d’eau qui ne feraient que le rendre méfiant. Un climat de stress ou de peur ne favorise pas l’apprentissage !
    Comment s’y prendre alors ? En l’enlevant systématiquement de l’endroit interdit (vous pouvez y ajouter un petit bruit pour créer une association). Cela est suffisamment significatif pour le chat et beaucoup plus respectueux. Il vous faudra toutefois vous y reprendre à plusieurs fois et vous armer de patience et de douceur.


    Le chaton mordeur
    Il n’est pas rare que les chatons, particulièrement ceux adoptés très jeunes, mordent facilement et notamment pendant le jeu. Inutile de le fixer avec de gros yeux et lui montrer votre doigt puis recommencer à jouer, le message ne sera pas clair et pourrait au contraire être source de conflits.

    Lors de la morsure, arrêtez immédiatement de jouer avec lui et ignorez-le totalement durant une bonne minute avant de recommencer à jouer. Il associera rapidement sa morsure à l’arrêt du jeu et l’inhibera.


    Et chez le chat adulte ?
    Il n’est jamais trop tard pour apprendre ! Beaucoup de personnes ne souhaitent pas adopter de chat adulte ou jeune adulte car ils n’auront pas pu « l’éduquer à leur façon ». Pourtant même un chat adulte est capable d’apprendre de nouveaux conditionnements et s’adapter ainsi aux exigences (du moment qu’elles sont raisonnables) de sa nouvelle famille.


     

    Alisa Zimmermann, comportementaliste spécialiste du chat
     
    (Information trouvée sur http://www.forum-chat-happy-cats.com)

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