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Par Agathe93 le 19 Décembre 2010 à 17:56
Les calculs urinaires (aussi appelés urolithiases) sont des petits cristaux qui se forment dans l'urine. Ils peuvent provoquer une obstruction de l'urètre s'ils restent bloqués dans celui-ci. Cela constitue une pathologie assez fréquente chez les chats adultes.
Les diverses catégories de calculs urinaires :
· Les calculs de struvite (ou calculs phospho-ammoniaco-magnésiens) : ce sont les calculs les plus fréquemment rencontrés chez les chats atteints de lithiases urinaires. Ces calculs apparaissent lorsque l'urine est trop basique, très concentrée (c'est-à-dire dont la densité urinaire est très élevée) et saturée en ions ammonium, magnésium et phosphate. Les femelles sont plus atteintes que les mâles.
Ainsi, les chats qui boivent peu ou qui sont nourris avec des aliments riches en magnésium et en phosphore (ce qui est souvent le cas des aliments dits standards ou bas de gamme) ont plus de risques d'avoir des calculs urinaires.
· Les calculs d'oxalate de calcium : ils sont moins fréquents. Leur formation dépend de nombreux facteurs : un excès de calcium dans l'urine, des problèmes génétiques, familiaux ou individuels, une urine trop concentrée avec une saturation de l'urine en minéraux, une urine acide (ce qui est généralement le cas de tous les carnivores)… Les mâles sont plus atteints que les femelles et les chats Persans sont plus touchés par rapport aux autres races de chats.
· Les autres catégories de calculs : elles sont beaucoup plus rares. Il s'agit des calculs d'urate, de cystine, de phosphate de calcium…
Les symptômes :
Un chat peut abriter des calculs urinaires dans sa vessie sans symptômes. Les symptômes apparaissent lorsque les calculs, initialement présents dans la vessie, se déplacent et passent dans l'urètre. Si les calculs ont une taille trop importante, il peut alors y avoir une obstruction de l'urètre.
Le chat présente alors des troubles urinaires.
· Tout d'abord, l'animal présente des difficultés à uriner : il se met souvent en position pour uriner mais il n'y a pas d'urines émises. Quelquefois le chat arrive à uriner quelques gouttes mais difficilement. L'animal a alors souvent très mal et miaule lorsqu'il tente d'uriner. Parfois, une infection urinaire se développe secondairement mais c'est assez rare chez le chat. On observe enfin souvent du sang dans les urines.
· Comme le chat n'arrive plus à uriner normalement, l'urine s'accumule dans la vessie. On parle alors de « globe vésical », c'est-à-dire que lorsque le vétérinaire palpe l'abdomen du chat, il sent une vessie très dilatée (de la taille d'un gros pamplemousse, par exemple).
· L'urée n'étant plus éliminée, cela provoque rapidement des répercussions sur l'état général de l'animal. En effet, si le chat reste « bouché » pendant plus de 24 heures, il devient très abattu et anorexique. Parfois, des vomissements sont aussi présents. Si rien n'est fait, l'animal peut sombrer dans un coma ou mourir.
Donc, lorsqu'un chat présente une obstruction urétrale, due ou non à des calculs urinaires, il s'agit d'une situation d'urgence et il faut rapidement emmener l'animal chez le vétérinaire.
On parle de syndrome urologique félin (aussi appelé « maladies du bas appareil urinaire du chat ») pour tous les chats qui ont des difficultés à uriner, qui présentent une obstruction de l'urètre ou qui présentent des cystites chroniques. Les calculs sont parfois en cause, mais pas toujours. En effet, ce syndrome peut être dû à des bouchons muqueux ou à du « sable » (poussière de cristaux) présents dans l'urine, à une infection du tractus urinaire, à des spasmes ou des strictions de l'urètre…
Le diagnostic :
Il est assez facile à réaliser. En effet, l'obstruction urétrale est presque certaine chez un chat qui a du mal à uriner et qui présente un globe vésical à la palpation.
Pour savoir si l'obstruction est due à des calculs urinaires, une simple analyse urinaire suffit. En effet, un examen cyto-bactériologique des urines révèle la présence de cristaux s'il y en a et précise la nature de ceux-ci. Cet examen permet aussi de mettre en évidence une éventuelle infection urinaire concomitante.
Enfin, certains calculs sont visibles à l'échographie ou à la radiographie.
Le traitement :
Le traitement d'urgence consiste à « déboucher » le chat, c'est-à-dire à enlever le calcul qui bloque l'urètre. Pour cela, le vétérinaire anesthésie le chat et réalise un sondage urinaire. Il laisse ensuite la sonde urinaire en place pendant quelques jours afin de vidanger la vessie et de la rincer pour évacuer tous les calculs de petite taille présents dans la vessie.
Souvent, le chat est aussi perfusé afin de relancer la production d'urine et de lutter contre les désordres hydro-électrolytiques et l'insuffisance rénale aiguë dus à l'obstruction.
Un traitement médical est aussi mis en place. Des acidifiants urinaires peuvent être donné (en cas de calculs de struvite) ainsi que des antibiotiques en cas d'infection urinaire et des spasmolytiques urinaires luttant contre les spasmes urétraux douloureux.
Enfin, si les calculs en cause sont des calculs de struvite, des mesures diététiques sont prises afin de dissoudre ceux-ci. En effet, il faut alors donner au chat un aliment de prescription spécial pendant un à deux mois pour que tous les calculs restant dans la vessie soient dissous. En revanche, il n'est pas possible de dissoudre les cristaux d'oxalate de calcium et une intervention chirurgicale (cystotomie) est parfois nécessaire pour les retirer de la vessie.
En cas de récidives fréquentes des calculs et de l'obstruction, une intervention chirurgicale devient nécessaire quel que soit le type de calculs. Il s'agit d'une urétrostomie qui consiste à éliminer la partie la plus étroite de l'urètre où l'obstruction se situe habituellement. Pour cela, il faut amputer le pénis et ramener la portion la plus profonde de l'urètre vers l'orifice génital, ce qui permet au chat d'uriner par ce trou.(source : http://www.wanimo.com)
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Par Agathe93 le 19 Décembre 2010 à 17:52
C'est une maladie causée par un virus, elle est toujours mortelle, elle peut atteindre de nombreuses espèces animales et l'homme. Le renard et le chien sont très souvent incriminés lors de cas de rage. Mais il ne faut pas oublier que le chat peut être atteint par la rage et la transmettre.
La répartition géographique de la rage
La rage est une maladie présente partout dans le monde (sauf sur le continent océanique). En France, elle reste rare mais le risque existe toujours.
Le mode de transmission
Le virus est fortement concentré dans la salive des animaux porteurs. La transmission de la maladie se fait principalement par morsure d'un animal porteur du virus, et cela même avant qu'il n'ait des symptômes de la maladie. C'est la raison pour laquelle toute morsure doit être prise au sérieux, même si l'animal est apparemment sain.
Les symptômes de la rage
Lorsqu'un animal est mordu par un autre animal porteur de la rage, le virus pénètre dans la peau de l'animal mordu. Puis le virus va contaminer le cerveau (il va y aller en cheminant par les nerfs) puis les glandes salivaires et tous les autres tissus de l'animal.
L'incubation du virus, c'est-à-dire le temps qui s'écoule entre la morsure et les premiers symptômes est assez courte chez le chat: 15 à 30 jours.Il existe deux formes d'expression de la maladie chez le chat :
- La forme dite « furieuse »:
C'est la plus connue, c'est l'image que l'on a tous de l'animal agressif qui salive. C'est cependant la forme de rage la moins fréquente chez le chat (seulement 20% des chats atteints par la rage présentent une rage «furieuse»). Le chat change alors de comportement brutalement. Il devient agressif s'il était auparavant gentil, ou au contraire, le chat atteint par la rage devient très câlin s'il était indifférent.
Il peut également devenir peureux.Il bave beaucoup, il est perpétuellement excité, le son de ses miaulements change. Il devient très sensible à toute stimulation, réagissant de façon très agressive lors du moindre bruit. Il éprouve des difficultés à se déplacer, puis se paralyse progressivement. Le chat meurt quelques jours (4 à 5) après le début des symptômes.- La forme paralytique (ou rage dite « muette »):
C'est la forme la plus fréquente chez le chat (80% des cas). Elle est nettement moins caractéristique. Le chat présente une paralysie des muscles de la mâchoire, il a des difficultés à ouvrir la gueule. Il salive abondamment. La mort survient systématiquement en quelques jours. Toutefois ces symptômes peuvent également correspondre à de nombreuses autres maladies. Ne vous inquiétez pas outre mesure si votre chat présente un de ces symptômes.
Dans ce cas, consultez votre vétérinaire au plus vite qui examinera votre chat, et qui souvent vous rassurera. N'oubliez pas que la vaccination existe et qu'elle est très efficace.
Le diagnostic de la rage
Il repose sur l'évolution des symptômes nerveux. C'est pourquoi il est interdit d'euthanasier un chat qui a mordu un être humain avant un délai de quinze jours. Le garder en observation est le seul moyen de savoir s'il était vraiment malade ou s'il a pu transmettre la maladie.
Le diagnostic définitif devra être toutefois confirmé dans tous les cas par examen microscopique de coupes du cerveau et par inoculation à des cellules en culture dans des laboratoires habilités.
Que faire si vous êtes en contact avec des animaux sauvages ?
Evitez le contact avec tout animal inconnu, en particulier dans les pays et départements à risque.
Après une morsure par un animal (sauvage ou domestique), lavez la plaie longuement (au moins 5 minutes) avec de l'eau savonneuse.Un médecin d'un institut spécialisé pourra mettre en œuvre un sérum anti-rabique si nécessaire (voir plus loin).
Chez l'homme, la vaccination est fortement conseillée pour les populations à risques (vétérinaires, techniciens de laboratoires spécialisés, garde chasse…).
La prévention pour le chat
La vaccination reste le moyen le plus sûr de prévenir la maladie chez le chat et d'en limiter l'extension. On peut la pratiquer dès l'âge de trois mois, c'est à dire au moment des rappels des autres vaccins. Elle consiste en une seule injection avec un rappel annuel. Elle est obligatoire dans certaines conditions (voir ci-dessous la législation).
Il faut aussi savoir que des campagnes de vaccination orale des renards ont été effectuées en France (lâchers d'appâts par hélicoptère), ce qui a fortement contribué à faire régresser la rage dans ces populations.
La législation de la rage
La gravité de la maladie et sa transmission possible à l'homme ont conduit à des mesures strictes.
La vaccination et le tatouage sont obligatoires :
- Pour se rendre dans certains pays étrangers (notamment pour le Royaume-Uni où une sérologie est indispensable), voir notre fiche "Levée de la quarantaine Britannique depuis le 28 Janvier 2000".
- Pour l'introduction ou la réintroduction en France d'animaux provenant d'un pays non indemne de rage depuis plus de trois ans.
- Dans certaines autres cas: animaux soumis à la loi sur les chiens dangereux.
La France étant indemne de rage depuis 2001, l’obligation de vaccination antirabique des lévriers engagés dans les courses publiques et des carnivores domestiques dans les campings, centres de vacances, exposition ou tout lieu de rassemblement est supprimée. De plus, il n’est plus nécessaire de vacciner contre la rage les chiens et chats voyageant en Corse, en départements d’Outre-Mer (Réunion, Martinique, Guadeloupe) hormis la Guyane.
Pour les pensions et chenils, s’adresser directement au professionnel.
On ne peut légalement vacciner que les animaux de plus de trois mois.
A l'issue de la première vaccination, un délai pour la validité de cette vaccination est nécessaire, il est maintenant de 21 jours après l'injection.
Le rappel a lieu tous les ans. En cas d'oubli du rappel, le protocole devra être repris depuis le début (vaccination valable 21 jours après).
Sachez que les certificats (roses et bleus) sont remplacés par des étiquettes qui seront collées sur le passeport de l’animal. En effet, depuis le 01 janvier 2008, tous les animaux vaccinés contre la rage devront posséder un passeport, qu’ils voyagent ou non. Ce passeport sera à la fois le support de l'identification de votre animal et de la vignette du vaccin rabique autrefois apposé sur le certificat rose ou bleu.
Les animaux mordeurs
Tout animal ayant mordu ou griffé une personne (ou un autre animal dans les départements déclarés infectés) doit être mis sous surveillance "chat mordeur".
Cette surveillance a pour but d'éviter le développement de la maladie chez la personne mordue en s'assurant que l'animal ne présente pas de symptômes de rage dans les quinze jours suivant la morsure.- Elle s'effectue chez un vétérinaire, à la diligence et aux frais du propriétaire du chat ou de son détenteur. Si l'animal ne possède pas de propriétaire, c'est la mairie qui le prend en charge par l'intermédiaire d'une fourrière.
- Elle consiste en trois visites chez le vétérinaire: la première au plus tôt après la morsure (moins de 24 heures), la seconde et la troisième respectivement 7 jours et 15 jours après.
La présentation chez un vétérinaire d'un chat mordeur est une obligation légale qui met en jeu la responsabilité pénale du propriétaire (amendes et peines de prison). Le propriétaire est tenu de présenter son animal aux rendez-vous fixés et de déclarer au plus vite, la disparition des signes de maladie (ou la mort de l'animal le cas échéant), au vétérinaire et aux autorités publiques (services de police, mairie). Il ne peut se séparer de son animal sans l'autorisation du directeur départemental des services vétérinaires.
A la suite de chaque visite, le vétérinaire remet au propriétaire un certificat en trois exemplaires, attestant qu'il ne constate pas de symptômes de rage:- Un certificat pour la personne mordue ou propriétaire de l'animal mordu,
- Un pour lui-même,
- Un pour les services de police.
A l'issue des visites:- Si l'animal est en vie et ne présente pas de symptômes, il y a impossibilité qu'il ait transmis la maladie suite à la morsure. La procédure est alors terminée (...et la personne mordue peut être rassurée!).
- Si l'animal meurt ou présente des symptômes compatibles avec la rage durant les deux semaines, le médecin du centre anti-rabique pourra prendre la décision de faire un sérum anti-rabique au patient mordu.
- Si l'animal meurt effectivement, il sera autopsié et des prélèvements seront envoyés au laboratoire afin d'avoir un diagnostic de certitude.
La rage est une maladie ancienne très connue, car elle peut toucher l'homme, et il n'existe aucun traitement.
Elle a sévi pendant des siècles en Europe et est toujours présente de nos jours dans certains pays (notamment en Afrique et en Asie), où des centaines de personnes meurent de la rage chaque année.
Depuis la découverte de la vaccination, et suite aux campagnes de vaccination des animaux de compagnie et des renards, la rage a disparu du territoire français.
Elle reste cependant encore une menace avec l'augmentation du nombre d'animaux qui voyagent en pays à risque. C'est pourquoi nous vous conseillons vivement de vacciner votre chien contre la rage même si vous ne voyagez pas à l'étranger avec votre animal.(source : http://www.wanimo.com)
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Par Agathe93 le 19 Décembre 2010 à 17:44
La péritonite infectieuse féline (PIF) est une maladie infectieuse des félidés due à un coronavirus félin, dont le pronostic est presque toujours fatal.
Son origine est peu claire. Elle serait due à une mutation suspectée, mais non prouvée, du coronavirus entérique félin (FECV/FeCoV, bénin) en virus de la péritonite infectieuse féline (FIPV). Le virus muté est alors capable d’envahir et de se reproduire dans les globules blancs macrophages. La réponse immunitaire cause une réaction fortement inflammatoire dans les tissus environnants. L’incidence de la maladie est de 1 pour 5 000 ménages où vivent un ou deux chats.
Transmission et infection
La prévalence du FECV est très courante, en particulier lorsque de nombreux chats cohabitent. La contamination se fait par ingestion (transmission oro-fécale) ou inhalation. Les fèces constituent la source la plus fréquente ; des surfaces contaminées telles que la vaisselle et les tissus peuvent également être incriminés.
La plupart des chats infectés par le FECV ne développent aucun signe clinique, si ce n’est une diarrhée légère. Ils peuvent cependant le transmettre à leurs congénères, avec un risque de mutation du FECV en FIPV qui est la forme du coronavirus félin responsable de la PIF. Le risque est accru chez les chats très jeunes ou très vieux, ou encore chez les sujets immunodéprimés (atteints de leucose par exemple).
Signes cliniques
La maladie peut prendre deux formes différentes : sèche ou effusive. Cette dernière, représentant 60 à 70 % des cas, est d’évolution plus rapide.
Forme sèche
La PIF sèche se manifeste par un manque d’appétit accompagné de fièvre et d’un ictère. Le chat présente généralement des signes oculaires ou neurologiques. Il peut par exemple montrer des difficultés à marcher et se tenir debout, ou encore devenir aveugle.
Forme effusive
Liquide caractéristique de la forme effusive.La PIF effusive est caractérisée par l’accumulation de liquide dans l’abdomen ou le thorax : de l'ascite. L'accumulation de liquide peut causer des difficultés respiratoires par hyperpression sur la cavité pulmonaire, ainsi qu’une diarrhée fonctionnelle. Comme pour la forme sèche, le sujet perd l’appétit et développe fièvre et ictère.
Diagnostic
Les symptômes de la PIF ne sont pas circonscrits à cette maladie, ce qui peut rendre le diagnostic malaisé, d’autant qu’il n’existe aucun test sanguin permettant de détecter l’agent infectieux. On combinera donc une forte suspicion clinique, l’examen général, la présence de fluide abdominal et l’examen de tissus pouvant être affectés par le virus. Le liquide abdominal caractéristique de la forme effusive est généralement de couleur jaune et présente une forte teneur en protéines. Le diagnostic franc est confirmé post-mortem par une analyse histologique des tissus bilogiques.
Traitement
Il n’existe aucun traitement de la PIF, les soins sont essentiellement symptomatiques et palliatifs, du moins tant qu’une certaine qualité de vie peut être assurée. Le vétérinaire peut prescrire de la prednisone ou d’autres médicaments immunosuppresseurs, sauf en cas d’infections concomitantes. La forme effusive est généralement d’évolution trop rapide pour envisager la moindre thérapie.
Quelques cas de guérisons par interféron oméga félin ont été rapportés.
L’isolement n’est pas nécessaire car la forme mutée du coronavirus ne se trouve que dans les globules blancs et n’est pas extrudée
extrait de wikipédia
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Par Agathe93 le 28 Novembre 2010 à 14:20La maladie
La cardiomyopathie hypertrophique féline (CMH ou plus couramment abrégée HCM en anglais) est une maladie cardiaque d'origine génétique qui se traduit chez le chat par un épaississement des parois du cœur (muscles papillaires, ventricule cardiaque, myocarde) ce qui l'empêche, au fur et à mesure, de remplir son travail de pompe.
La maladie évolue de façon variable selon les individus entre quatre mois et quinze ans, mais elle entraîne à plus ou moins brève échéance, la mort de l'animal.
Il existe des formes héréditaires et des formes idiopathiques (d’origine inconnue) de cette maladie.
Elle concerne le chat de gouttière, l’American Shorthair, le Maine Coon, le Persan, le British Shorthair, le Sphynx, le Ragdoll, le Birman, le Siamois, le Tonkinois, et bien d’autres races à des degrés variables.
Les formes décrites sont souvent spécifiques de chaque race (nombre et localisation des parois touchées…).
Mode de transmission
Chez le chat de gouttière, le Maine Coon et le Sphynx, il s’agit d’une transmission autosomique dominante.
Chez le Ragdoll et l’American Shorthair,il s’agit d’une transmission héréditaire dont le mécanisme est encore mal défini.
Pour les autres races, le mode de transmission n’est pas encore déterminé à ce jour. Il pourrait s’agir de CMH d’origine idiopathique.
De récentes études tendent à préciser les différents modes de transmission :
-Chez le Maine Coon, il est actuellement admis que la CMH héréditaire est autosomique dominante à pénétrance incomplète et expressivité variable qui seraient dues à une hétérogénéité génétique (d’autres gènes ou mutations seraient impliqués), la présence de polygènes modificateurs et une variation due à des facteurs environnementaux.
La relation génotype-phénotype n’est donc pas simple. De plus, contrairement à ce qui était admis précédemment, les homozygotes mutés semblent viables.
Enfin, il existerait au moins une autre forme de CMH chez le Maine Coon dont le caractère héréditaire ou idiopathique n’a pas encore été déterminé.
-Chez le Ragdoll, il s’agirait d’une mutation semi-dominante, c’est-à-dire qu’un individu qu’un individu possédant 2 allèles mutés serait plus gravement atteint qu’un individu ne possédant qu’un allèle muté (les individus ne possédant aucun allèle muté étant sains).
-Chez le Sphynx, le mode de transmission serait, comme pour le Maine Coon, à autosomique dominant à pénétrance incomplète et expressivité variable mais les études sont encore en cours.
Remarque :
Comme chez le Ragdoll, de très récentes études semblent démontrer que chez le Maine Coon un individu possédant 2 allèles mutés serait plus gravement atteint qu’un individu ne possédant qu’un allèle muté.
Les symptômes
Les premiers symptômes peuvent apparaître en fin de croissance mais ils sont imperceptibles pour environ un quart des sujets touchés :
* fatigue rapide lors d'exercice physique,
* insuffisance cardiaque (arythmie, tachycardie, souffle au cœur),
* Embolie ou œdème pulmonaire,
* difficulté à respirer,
* paralysie des membres arrières
Au stéthoscope, le rythme cardiaque peut être tout à fait normal. Il arrive toutefois régulièrement qu'aucun des symptômes ci-dessus n'ait été remarqué lorsque survient la mort du chat.
Le dépistage
Le dépistage comprend des tests génétiques (disponibles pour le Maine Coon et le Ragdoll) ainsi que l’échocardiographie.
Cette dernière technique s’est beaucoup développée ces dernières années avec l’apparition du Doppler et du Doppler intra-tissulaire : le dépistage de la CMH est beaucoup plus précoce puisqu’il permet d’observer une diminution de la contraction musculaire cardiaque bien avant qu’un épaississement des parois du coeur ne puisse être détecté.
L’échocardiographie simple demeure néanmoins un moyen très fiable de dépistage si elle est effectuée dès l’âge d’un an.
Tests ADN et échocardiographie doivent être perçus comme complémentaires.
En effet, un résultat génétique négatif n’exclue pas un suivi échographique régulier puisque plusieurs formes de CMH ont été rapportées, même si on peut alors envisager d’espacer les contrôles échocardiographiques.
Il est donc recommandé aux éleveurs et aux particuliers de réaliser un tests ADN mais de ne pas négliger les suivis échocardiographiques dont la fréquence pourra varier selon le résultat obtenu.
Accouplements raisonnés (chez le Maine Coon)
-L’accouplement de 2 individus sains (2 allèles d) ne pose aucun problème : 100% des individus obtenus sont sains (ce qui n’exclue pas que l’individu puisse développer une forme de CMH, qu’elle soit héréditaire ou génétique)
- L’accouplement de 2 individus porteurs (Dd) reste très risqué : 75% de la descendance sera atteinte (dont 25% d’homozygotes mutés avec un risque très important de développer la maladie précocément)
-L’accouplement d’un individu porteur (Dd) avec un individu sain (dd) reste envisageable pour les individus porteurs de grande valeur génétique. Il ne faut néanmoins pas négliger que ces accouplements produisent 50% de descendants atteints à ne pas conserver pour l’élevage (d’où l’intérêt des tests génétiques) et pour lesquels un suivi échographique très régulier sera conseillé
Le traitement
Le traitement de la cardiomyopathie hypertrophique a deux objectifs: d'une part, permettre au cœur de continuer à propulser le sang dans la circulation le mieux possible, et d'autre part, tenter de prévenir le risque de mort subite. On utilise les inhibiteurs de l'enzyme de conversion (enalapril, ramipril, benazepril) pour diminuer les effets secondaires de la cardiomyopathie sur le système rénine - angiotensine - aldostérone, le diltiazem ou les bêta bloquants pour contrôler les troubles du rythme, et l'aspirine, puissant anti-agrégant plaquettaire, pour prévenir l'apparition des thrombi qui sont à l'origine des morts subites. Il n'existe pour le moment aucun traitement qui puisse guérir de la CMH.
L'évolution
La maladie évolue malheureusement toujours vers la mort de l’individu par arrêt cardiaque.
extrait de wikipedia et de maison alfort(source : http://www.forum-chat-happy-cats.com)
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Par Agathe93 le 28 Novembre 2010 à 14:17
e virus de la leucose féline (FeLV, Feline leukemia virus) est un rétrovirus, un virus dans lequel l'information génétique est contenue dans l'ARN au lieu de l'ADN. Tous les rétrovirus, y compris le virus de l'immunodéficience féline (FIV) et le virus de l'immunodéficience humaine (VIH ou HIV), produisent une enzyme appelée transcriptase inverse. La transcriptase inverse leur permet d'insérer des copies de leur matériel génétique dans celui des cellules qu'ils ont infectées. Bien qu'on les prenne souvent par erreur comme un seul virus, le FeLV et le FIV diffèrent sous bien des aspects :
- Ils diffèrent entre autres par leur aspect : le FeLV est plutôt circulaire alors que le FIV est allongé.
-Les deux virus sont également assez différents sur le plan génétique, et leurs protéines de surface diffèrent en taille et en composition.
- Bien que de nombreuses maladies causées par le FeLV et le FIV soient similaires, les voies spécifiques par lesquelles elles sont causées sont différentes.
Symptômes
Pâleur des muqueuses chez un chat avec une anémie sévère due à une leucose féline.Maladies répétées, anémie, ou aucun symptôme du tout. Les chats qui respirent par la bouche, semblent anémiques (regardez les gencives), ou semblent souffrir d'un rhume chronique, sont peut-être infectés par le virus de la leucémie féline (leucose) ou le virus de l'immunodéficience féline (FIV), Mais ces symptômes chroniques peuvent avoir d'autres origines.
Cause
Le virus se propage par la transmission de liquide corporel (salive, sang, etc.) d'un chat à un autre. Vos chats peuvent l'attraper lors d'un combat dehors, ou d'un accouplement. Certains chats se débarrassent du virus et développent des défenses immunitaires. D'autres deviennent porteurs sains et peuvent vivre aussi longtemps et heureux que les chats non infectés, à condition de rester dans un environnement calme, familier et sans stress.
Article issu du site : www.wikipédia.org
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