• Le ronronnement

    Le ronronnement est une vocalisation émise par certains félins et viverridés. Produit à l'expiration comme à l'inspiration, ce sont de basses fréquences qui apparaît dès l'âge de deux jours. Le mécanisme du ronronnement est encore mal expliqué. La théorie dominante est que le son est produit par des contractions des muscles du larynx déclenchées par une oscillation neurale et faisant vibrer les cordes vocales. La possibilité pour un félin de ronronner ou non est également un point débattu, notamment pour les grands félins de la sous-famille des panthérinés.

    Le chat domestique peut ronronner tant dans une situation de plaisir que de souffrance, c'est pourquoi la signification de cette vocalisation de contact est peu évidente. Fréquent chez le chat domestique, le ronronnement est essentiellement limité aux relations mère-progéniture dans la nature. Comparé au sourire par certains auteurs, son rôle social, tant avec des congénères qu'avec l'Homme est primordial. Une théorie assure au ronronnement un rôle curatif : les basses fréquences émises permettraient de renforcer les os, les muscles, les tendons et auraient même un rôle anti-douleur. La ronron-thérapie exploite l'effet apaisant du ronronnement sur l'Homme.

    En français, les termes associés au mot « ronronnement » sont tirés de l'onomatopée « ronron » utilisée dès le XIXe siècle. L'utilisation du mot, comme du son, reste anecdotique dans la littérature, la publicité ou le cinéma.

    Le ronronnement est un son continu de basse amplitude, produit pendant toutes les phases de la respiration excepté lors d'une courte pause de quelques dizaines à une centaine de millisecondes, entre les deux phases de respiration. Le ronronnement est considéré comme plus fort et rauque à l'inspiration, cependant selon une étude publiée en 2010, le ronronnement du chat est de même amplitude durant les deux phases de la respiration. Le son est produit avec la bouche fermée, il dure le plus souvent plus de deux secondes, à une fréquence de 25 à 20 Hz, la fréquence fondamentale est d'une vingtaine d'Hertz.
    Le ronronnement du chat domestique peut être entendu à trois mètres à la ronde, le son est plus fort au niveau du museau.

    Le ronronnement apparaît dès l’âge de deux jours lors de la tétée, où la mère et ses petits communiquent par ronronnement ; ce phénomène apparaît aussi lors de la toilette des chatons par la mère. Le ronronnement est le premier cri poussé par le chaton avec les pleurs, c'est également par le ronronnement que la mère répond à ses petits. Dans la nature, le ronronnement est le plus fréquent durant les relations entre la mère et ses petits alors qu'il peut survenir au contact de l'homme ou d'un objet chez le chat domestique. Le chat ne ronronne jamais lorsqu'il dort, mais peut en revanche miauler.

    Le ronronnement est une vocalisation le plus souvent associée au contact, tant avec un congénère amical qu'avec un être humain ou même un objet, par exemple lorsqu'un chat malaxe un coussin avec ses pattes. Le ronronnement se manifeste lorsque l’animal éprouve du plaisir, mais aussi de la souffrance : les vétérinaires observent fréquemment les chats ronronner continuellement lorsqu'ils sont stressés, blessés et même mourants.

    Le chat ronronne le plus souvent pour exprimer la dépendance: le chaton dépend de sa mère et de son lait, de l’homme lorsqu’il réclame des soins ou des caresses. Le ronronnement a un rôle important dans les relations sociales des félins puisqu'il communique l'état du chat à son entourage humain ou félin : ainsi le chaton qui ronronne informe sa mère qu'il va bien ou les chats adultes expriment leur contentement sous la caresse. Cette vocalisation pourrait également renforcer les liens sociaux et désamorcer les conflits (un chat ronronne lorsqu'il rencontre un chat dominant).



    Mécanisme du ronronnement

    Les félins ne possèdent pas d’organes dédiés particulièrement au ronronnement. L'hypothèse la plus courante est que le ronronnement est provoqué par une contraction très rapide des muscles du larynx ce qui comprimerait et dilaterait la glotte et causerait une séparation brutale des cordes vocales, origine du bruit. Cette hypothèse est basée sur l'électromyogramme des muscles du larynx du chat domestique qui montre un patron très régulier et stéréotypé composé d'un pic se produisant 20 à 30 fois par seconde, qui induisent une mise en tension régulière de la glotte. Les variations laryngiennes sont induites par une oscillation neurale qui crée un cycle toutes les 30 à 40 millisecondes; elle ne peut être stoppée, ce qui suggère qu'il existe un mécanisme oscillatoire de haute fréquence à l'intérieur même du système nerveux central. La partie du cerveau provoquant ces oscillations est proche de l'hypothalamus.


    Un moyen de guérison ?

    Les vétérinaires considèrent que les chats guérissent rapidement des fractures, ont moins de complications postopératoires et ont une prévalence aux maladies osseuses, musculaires et ligamentaires plus faible que les chiens. Une hypothèse avance que le ronronnement, dont la fréquence se situe entre 25 et 30 Hz, peut avoir un pouvoir réparateur et même antalgique par rapport aux os, aux tendons et aux muscles. De nombreux félins émettent des vibrations dont la fréquence permet de calmer les douleurs aiguës, les problèmes tendineux, musculaires ou articulaires. Le ronronnement serait alors un moyen de garder la santé pour le chat en assurant une maintenance corporelle.
    Cette théorie s'appuie sur deux observations : d'une part le ronronnement n'est pas associé à une émotion ou un état particulier (un chat peut ronronner lorsqu'il est content ou mourant) ; d'autre part, le ronronnement, pour s'être perpétué chez de nombreuses espèces de félins, doit constituer un avantage dans l'optique de la sélection naturelle. Ensuite, de nombreuses recherches montrent que les sons de basse fréquence, entre 20 et 140 Hz, ont un effet bénéfique sur les os, les muscles et les tendons et permettent de calmer la douleur ; ces sons ont également un effet sur le mental puisqu'ils déclenchent des émotions ; or les félins ronronnent sur de basses fréquences
     
    (source : http://forum-chat-happy-cats.com)

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :