• Pourquoi stériliser ?

    A moins que vous ne souhaitiez vous lancer dans l'élevage, il est préférable de faire castrer votre chat. La prolifération des chats errants et des chatons domestiques non désirés est un véritable problème qu'il est pourtant aisé de traiter "à la source"...

    A quel âge ?

    Un chat (une chatte) peut être stérilisé à n'importe quel âge, mais il vaut mieux attendre sa maturité sexuelle, vers l'âge de 6 mois pour les chattes et 6 à 8 mois pour les chats.

    L'opération est rapide et parfaitement indolore. On retire chez la femelle les trompes, les ovaires et l'utérus. Chez le mâle, l'opération consiste en une ablation des testicules.

    Le mâle
    Une fois l'opération pratiquée, le mâle devient beaucoup plus casanier et plus affectueux. Non seulement il ne fuguera plus pour trouver une femelle à féconder, mais il perdra également la désagréable habitude de marquer son territoire en urinant. Enfin, pour achever de vous convaincre, il ne devrait plus participer à ces combats nocturnes qui mettent face à face tous les mâles du quartier et qui se terminent souvent par des blessures.

    A noter
    La castration chez le chat peut entraîner une prise de poids. Si tel est le cas, parlez-en à votre vétérinaire qui vous aidera à adapter son alimentation. Le chat castré est également plus souvent sujet à des problèmes urinaires (calculs). Il est donc conseillé de toujours lui mettre un bol d'eau à disposition (de l'eau minérale de préférence).

    La femelle
    Les chaleurs d'une chatte durent 3 semaines, sur une période de 8 mois. Elle émet des miaulements aigus, désagréables, attire tous les mâles du quartier, fugue et risque d'attraper des maladies infectieuses, ce qui vous oblige à l'enfermer chez-vous. La stérilisation mettra fin à tout cela. La stérilisation de la chatte permettra aussi de limiter les risques des maladies graves (cancers des mamelles, utérus.).

    Faut-il attendre la première portée ?
    Non, cela ne sert à rien. Au contraire, en plus des tumeurs mammaires et des infections utérines, plus fréquentes chez les femelles ayant déjà eut une portée, votre chatte pourrait être "en mal de petits" tout le reste de sa vie...

     

    Enfin, les chats peuvent se reproduire à raison de trois portée par an et par chatte allant jusqu'à 4 chatons. Et beaucoup d'entre eux se retrouveront dans les rues car leur propriétaires ne peuvent s'en occuper ou tout simplement car leur mère vit elle-même dans la rue.

    (source : www.maison-facile.com)


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  • LES PLANTES TOXIQUES

    De nombreuses plantes, fleurs ou arbustes, contiennent dans leurs feuilles, leurs tiges ou leurs racines, des substances plus ou moins nocives pour nos compagnons.
    Il est donc utile de se renseigner auprès de votre vétérinaire sur celles qui embellissent votre intérieur ou votre jardin et, le cas échéant, de les installer hors de portée de votre chat.

    Voici quelques uns de ces "faux-amis" dont le charme pourrait être fatal à nos vrais amis.

    CACTUS CANDELABRE - Couronne d'épines (euphorbe splendide) Modérément toxiques Ces plantes appartiennent à la famille des euphorbes. L'ingestion des feuilles cause généralement des indigestions mineures ou modérées, y compris une salivation excessive, des vomissements et de la diarrhée.

    DIEFFENBACHIA
    Modérément toxique. Cette famille de plantes (aracées) cause une irritation locale en raison de la présence de sels d'acide oxalique. L'ingestion des racines, des feuilles et des tiges peut irriter l'intérieur de la gueule, causer une salivation excessive et, rarement, de la diarrhée.

    LES FICACES (ficus)
    Ces caoutchoucs contiennent eux aussi des substances corrosives dans leur latex. Ils provoquent des symptômes tels que les salivations, vomissements, diarrhées. L’évolution est généralement favorable sans séquelle. Malgré tout, des cas de gastro-entérites mortelles se produisent parfois dans l'espèce féline.

    GUI
    Très toxique utilisé comme décoration de Noël, le gui produit une grave irritation du système digestif, ainsi que des symptômes sur tout le corps, notamment une chute du rythme cardiaque et de la température, des troubles respiratoires, une perte d'équilibre, une soif excessive et, parfois, des convulsions, le coma et même la mort.

    HERBE AU CHAT (CATAIRE)
    Faiblement toxique l'herbe aux chats a très peu d'effets toxiques; elle produit surtout les effets amusants (désorientation, sensation d'ivresse), de sorte que vous pouvez permettre aux chats d'en mâcher en quantité modérée. Vous pouvez la cultiver dans la maison ou dans le jardin. Soulignons qu'une grande quantité consommée à la fois peut provoquer des vomissements et de la diarrhée.

    HORTENSIA
    Très toxique contient une toxine semblable au cyanure, un poison à action très rapide qui cause l'asphyxie et d'autres symptômes y compris la mort.

    HOUX
    Modérément toxique cette plante ornementale est très courante à la période des fêtes; son ingestion cause surtout des troubles digestifs et de l'abattement. Cette plante a certains éléments en commun avec le chocolat (caféine et théobromine).

    LAURIER-ROSE
    Très toxique une quantité minime de cette plante peut causer la mort. Toutes les parties de la plante sont très toxiques et peuvent produire une irritation du système digestif, des vomissements et de la diarrhée, de l'arythmie, de l'apathie et, souvent, la mort. Les feuilles fraîches sont amères, mais celles qui sont fanées ou mortes ont un goût moins prononcé; elles demeurent très toxiques une fois qu'elles ont séché.

    LIERRE
    Faiblement toxique les feuilles et les fruits peuvent irriter le système digestif, et causer de la diarrhée, des troubles respiratoires et, rarement, le coma et même la mort.

    LYS (lys de Pâques, lys tigré, lys asiatique, hémérocalles et autres liliacées)
    Très toxiques cause la défaillance rénale et la mort chez les chats. Les lis posent une menace grave pour les chats, car une petite quantité de feuille ingérée peut causer des troubles graves. Les vomissements, l'apathie et la perte d'appétit sont généralement les premiers symptômes. Le traitement devrait être administré sans tarder.
    Nota : Le spathiphyllum et le calla appartiennent à d'autres familles.

    PHILODENDRON
    Modérément toxique cette famille de plantes (aracées) cause une irritation locale en raison de la présence de sels d'acide oxalique. L'ingestion des racines, des feuilles et des tiges peut irriter l'intérieur de la gueule, causer une salivation excessive et, parfois, de la diarrhée.

    POINSETTIA
    Faiblement à modérément toxique cette plante appartient à la famille des euphorbes. L'ingestion des feuilles cause généralement des indigestions mineures ou modérées, y compris une salivation excessive, des vomissements et de la diarrhée.

    RAISINS frais et secs
    Nous ne savons pas avec certitude si ces fruits sont toxiques, mais il existe quelques rapports indiquant que les
    raisins consommés en grande quantité peuvent causer de l'insuffisance rénale chez les chiens. Il est donc prudent
    d'éviter de laisser ces derniers en manger une quantité importante.

    RHODODENDRON
    Modérément toxique ce sont surtout les feuilles qui peuvent causer de la douleur et de l'irritation au système digestif, des troubles cardiaques, des tremblements, et peut-être même des convulsions, le coma et la mort. Cette plante se trouve plus souvent à l'extérieur qu'à l'intérieur.


    AUTRES PLANTES TOXIQUES :

    - Cerisier de Jerusalem
    - Chrysantheme
    - Cycade du Japon
    - Jacinthe
    - Jonquille
    - Pied d'Alouette
    - Tulipe

    Ainsi que :

    Fleurs
    - Allamanda
    - Amaryllis (Hippeastrum)
    - Azalée
    - Brunfelsia
    - Calla (Zantedeschia)
    - Cerisier d'Amour (Solanum)
    - Clivia
    - Couronne d'Épines (Euphorbia milii)
    - Cyclamen
    - Dipladenia
    - Étoile de Noël(Euphorbia pulcherrima)
    - Fleur de Sang (Haemanthus)
    - Hortensia (Hydrangea)
    - Hydrangée
    - Iris
    - Jasmin
    - Laurier Rose (Nerium oleander)
    - Lys (Toutes les variétés de lys sont très toxiques)
    - Oreille d'Éléphant (Haemanthus)
    - Pervenche de Madagascar (Catharanthus roseus)
    - Piment d'Ornement (Capsicum annuum)
    - Poinsettia (Euphorbia pulcherrima)
    - Primevère (Primula)
    - Quatre Saison (Hydrangea)
    - Queue de Chat ou Queue de Renard (Acalypha hispida)
    - Rose du Désert (Adenium)
    - Violette Bleue (Browallia)


    Plantes vertes et Arbustes
    - Aglaonema
    - Alocasia
    - Aloès (Aloesvera)
    - Asparagus
    - Caladium
    - Croton(Codiaeum)
    - Dieffenbachia (Très toxique)
    - Dracaena
    - Euphorbe
    - Flax (Pandanus)
    - If (Taxus Baccata)
    - Laurier de Nouvelle-Zélande (Corynocarpus laevigatus)
    - Lierre (Hedera Helix)
    - Palmier de Madagascar (Pachypodium)
    - Philodendron
    - Poinsettia rouge ou blanc (Ses feuilles sont toxiques)
    - Pommier d'Amour (Ses fruits sont toxiques)
    - Pothos (Epipremnum pinatum)
    - Schefflera
    - Syngonium
    - Troène (Ligustrum)

    D’autres fleurs et plantes sont malheureusement nocives pour les chat. Renseignez-vous aurpès de votre vétérinaire. En cas de problème, alertez votre vétérinaire dans les plus brefs délais.

    (source : http://forum-chat-happy-cats.com)


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  • Il est important de noter tout ce qui vous semble suspect avant de vous rendre chez votre vétérinaire. Toutes les informations que vous pourrez lui donner sont souvent précieuses et utiles au diagnostic.

    Il n’est pas toujours facile de déceler un problème chez son chat. Au début d’une maladie, les premiers signes sont souvent peu perceptibles. Il faut être attentif et bien connaître les félins pour déceler les petits changements qui apparaissent. Comportement hérité de leurs ancêtres sauvages, les chats, en effet, masquent leurs faiblesses afin d’échapper aux éventuels prédateurs. Soyez à l’affût du moindre changement et, dès qu’une attitude vous semble suspecte, n’hésitez pas à consulter votre vétérinaire au plus vite.

    Changement de comportement

    Un changement de comportement est un des premiers signes qui doit attirer votre attention. Il peut s’agir d’un chat qui a l’habitude d’être constamment à vos côtés et subitement se tient éloigné, un chat miauleur que vous n’entendez plus, un chat très actif qui devient léthargique. Tout changement d’attitude doit vous alerter. Un animal qui reste prostré est un signe d’alerte. Si vous connaissez bien votre chat et ses habitudes vous saurez repérer facilement les premiers signes qui annoncent une maladie.

    Changement alimentaire et déshydratation

    Il faut faire attention à la prise de nourriture et d’eau. Un chat qui ne mange plus et refuse son alimentation ou ses friandises préférées ou, au contraire, un chat qui mange excessivement de façon subite sont deux situations à prendre en considération. Un chat qui ne boit plus depuis 10 heures souffre de déshydratation et doit être amené très vite chez un vétérinaire. Pour savoir si votre chat n’est pas déshydraté, faites un pli de peau avec vos doigts entre ses omoplates. Lorsque vous lâchez la peau, elle doit revenir à sa place immédiatement. Si ce n’est pas le cas votre chat souffre de déshydratation.
    Un autre signe de déshydratation est un TRC (Temps de Remplissage Capillaire), supérieur à deux secondes. Le TRC est évalué en ouvrant la bouche du chat et en exerçant une légère pression sur les gencives. Celles-ci blanchissent sous la pression du doigt. Dès que la pression est relâchée, la muqueuse doit se recolorer en rose en moins de deux secondes.

    Changement d’attitude face à sa litière

    Surveillez la litière de votre chat. Un chat qui ne va plus à sa litière, ou au contraire y va trop, ou n’a pas le temps d’y arriver et « s’oublie » avant, ou a des selles/urines d’aspect anormal avec la présence de sang, mucus, ou avec des odeurs particulières sont autant de signes suspects. Un chat qui miaule devant sa litière peut souffrir de SUF (syndrome urologique félin), une pathologie fréquente du chat.

    Changement de température

    La température normale d’un chat adulte se situe entre 38 et 39°C. Vous pouvez prendre la température à l’aide d’un thermomètre que vous insérez délicatement dans le rectum. Evitez tout geste brusque et lubrifiez le bout du thermomètre à l’aide de vaseline ou d’huile. Laissez le dans le rectum une minute avant de le retirer. Des températures supérieures à 40°C ou inférieures à 37,5°C sont alarmantes et doivent vous conduire chez votre vétérinaire.

    Changement d’apparence

    Une maladie peut se traduire par un changement d’apparence. Un chat malade peut avoir les poils emmêlés, secs ou d’aspect huileux. Il peut perdre ses poils et ne plus se laver. L’auto-toilettage chez le chat est un signe de bien-être. On dit souvent que notre peau est « le miroir de notre santé ». On peut faire le parallèle chez le chat : « son pelage est le miroir de sa santé ».
    Le nez qui coule, la toux, les yeux rouges, qui coulent, la troisième paupière qui fait protrusion (elle devient visible), les muqueuses pâles (au niveau des gencives) ou de couleur jaune (problème de foie) sont également des signes de maladie. Les vomissements, la diarrhée sont des symptômes à surveiller. La perte ou au contraire la prise rapide de poids ne sont pas des choses à prendre à la légère.

    source : http://www.unamourdechat.com

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  • POURQUOI VERMIFUGER ?
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    1.1 Généralités

    Il se peut que votre animal de compagnie soit contaminé par des vers sans que vous ne vous en rendiez compte. Près d'un animal de compagnie sur deux (chat et chien) est porteur de vers. Les symptômes sont généralement discrets et peu caractéristiques surtout chez le chat qui supporte de fortes infestations sans forcément présenter de manifestations cliniques. Cette absence de manifestations cliniques ne signifie pas que votre animal n'est pas parasité ni qu'il ne puisse potentiellement vous contaminer.

    1.2 Les vers digestifs des chats

    Les vers digestifs qui peuvent contaminer les chats sont des parasites. Les vers adultes vivent dans le tube digestif de leur hôte (chien ou chat). Ils sont potentiellement dangereux pour votre animal car ils peuvent causer des lésions dans différents organes avec des conséquences cliniques graves. Il existe deux types de vers digestifs susceptibles de contaminer le chat :
    Les nématodes (vers ronds) et les cestodes (vers plats, plus connus sous le nom de ténias).

    1.2.1 La contamination

    La contamination de votre animal domestique par les vers digestifs peut se faire de différentes façons. Après la contamination, les œufs ou les larves atteignent le tube digestif de votre animal où ils évoluent en vers adultes. Ce processus est souvent précédé par une migration des larves à travers plusieurs organes du corps de votre animal, causant au passage des lésions parfois graves.
    Les voies de contamination et le cycle d'évolution des larves en formes adultes sont regroupés sous le nom de « cycle évolutif ». Chaque espèce de vers digestifs possède son propre « cycle évolutif » avec ses propres caractéristiques.
    Hélas, il est quasiment impossible d'empêcher la contamination de votre animal domestique par des œufs ou des larves, car il est difficile d'éviter tout contact de votre animal avec certaines sources de contamination. Les chats et les chiens se promenant librement à l'extérieur, risquent de se contaminer en consommant des hôtes intermédiaires contaminés (rongeurs, puces, ruminants...) ou en ingérant des œufs directement accessibles dans l'environnement extérieur (issus des matières fécales d'autres chiens ou chats contaminés). C'est pourquoi il est primordial de vermifuger régulièrement votre animal domestique (2 à 4 fois par an) en utilisant un produit adapté.

    Demandez conseil à votre vétérinaire !

    Pour les chatons : La contamination des fœtus de chats ou de chiens peut se faire par le placenta de la mère si elle est contaminée (c'est le cas des larves d'Ascaridés). Les nouveau-nés peuvent également se contaminer par le lait maternel.

    Matières fécales : Les chats infestés contaminent leur environnement par le biais de leurs matières fécales. Ils peuvent parfois se recontaminer à partir de leurs propres matières fécales. D'autres larves (larves d'Ankylostomes) peuvent pénétrer à travers la peau de votre animal et, ainsi, le contaminer.
    Les puces : Les puces sont des hôtes intermédiaires pour certaines espèces de ténias (Dipylidium caninum). Les larves contenues dans les puces peuvent accidentellement être ingérées par votre animal lorsque celui-ci fait sa toilette.
    Hôtes intermédiaires : Quand les chiens et les chats chassent ou mangent des animaux contaminés par des larves (rongeurs, ruminants, porcs), ces mêmes larves sont libérées dans le tube digestif de votre animal qui devient alors lui-même contaminé.

    Risques pour l'homme et les enfants : Les œufs et les larves des vers sont présents dans les matières fécales des animaux contaminés. Une contamination accidentelle de l'homme mais surtout des enfants est alors possible lorsque ces derniers jouent dans un bac à sable souillé par des déjections animales.

    LES RISQUES POUR LA SANTÉ ?
    2.1 Les risques pour l'animal

    Les symptômes, s'ils sont présents, varient en fonction de l'âge de votre animal, de sa santé et de son degré d'infestation. Les symptômes ne sont généralement pas caractéristiques d'une espèce de vers, c'est pourquoi il est fortement recommandé de traiter votre animal avec un vermifuge actif sur l'ensemble des vers digestifs du chien ou du chat.

    Les symptômes suivants peuvent vous faire penser à une contamination par des vers digestifs :

    . Oeufs ou larves visibles dans les matières fécales ("grains de riz")
    . Vomissements
    . Anémie (muqueuses pâles)
    . Diarrhée avec parfois présence de sang
    . Pelage terne, piqué
    . Retard de croissance, perte de poids, amaigrissement
    . Ventre ballonné chez les jeunes animaux
    . Diminution générale de la vitalité

    Chez l'animal, après la contamination, les différentes espèces de vers migrent à travers l'organisme de votre animal avant de se fixer dans le tube digestif. Les lésions que les vers causent aux organes de votre animal pendant cette migration peuvent être considérables, conduisant à une dégradation générale de son état de santé.

    D'autre part les vers se nourrissent en absorbant le sang ou la nourriture présente dans le tube digestif de votre animal. Pour un jeune animal, une forte contamination peut avoir des conséquences mortelles. Il est donc primordial de traiter régulièrement tous vos animaux (que ce soient les adultes, les jeunes, les femelles en gestation et en lactation) car n'oubliez pas que la contamination des chiots et des chatons peut se faire pendant la gestation ou par le lait maternel.
    Dans tous les cas, n'hésitez pas à demander conseil à votre vétérinaire.

    Voici un aperçu des lésions que peuvent causer les vers chez les chiens et les chats :

    Lésions / Symptômes Cause Conséquences cliniques
    Lésions des tissus Migration des larves dans l’organisme. Par exemple : réaction épidermique après contamination à travers la peau par des larves d’Ankylostomes.
    Obstruction intestinale, obstruction des glandes anales Très forte contamination par des nématodes. Perturbation du transit intestinal pouvant conduire à l’obstruction (risque mortel).
    Anémie, notamment chez les jeunes animaux fortement contaminés Vers hématophages (se nourrissant de sang), comme les Ankylostomes. Muqueuses pâles, abattement, fatigabilité, fièvre, troubles respiratoires et cardiaques.
    Carences en vitamines et en substances nutritives Infestation par des nématodes ou des cestodes. Modifications au niveau de la peau et du pelage, troubles de l’audition et de la vue, vomissements, troubles cardiaques, anémie.
    Dégradation du système immunitaire Infestation par des nématodes ou des cestodes. Sensibilité accrue aux maladies infectieuses. Effet diminué des vaccins préventifs.

    A quel rythme dois-je vermifuger mon chat ?
    3.1 Fréquence de vermifugation de votre animal de compagnie

    L'utilisation de vermifuges dépend, entre autres, de l'âge de votre animal. Les nouveaux-nés et les jeunes animaux courent un plus grand risque car leur système immunitaire n'est pas encore suffisamment développé. La mère peut également être une source de contamination.

    En effet, les chatons peuvent être contaminés par des vers digestifs avant même leur naissance par voie trans-placentaire ou après la mise bas par le biais du lait maternel. C'est pourquoi il importe de vermifuger également les femelles en gestation et en lactation et les chiots et les chatons dès leur plus jeune âge.

    Un animal adulte doit, lui, être vermifugé régulièrement, à un rythme dépendant de son mode de vie (2 à 4 fois par an). Votre vétérinaire est votre interlocuteur privilégié pour la santé de votre chat et la santé de votre chien : n'hésitez pas à le consulter !

    3.2 Le calendrier pour les chats
    Chaton:Toutes les deux semaines jusqu'à 3 mois puis, 1 fois par mois jusqu'à 6 mois, puis 2 à 4 fois par an
    (chatte allaitante vermifugée en même temps)
    Chat adulte:Traitement régulier en prenant en compte le mode de vie du chat et le cycle évolutif du parasite (2 à 4 fois par an)
    Chat ou chaton nouveau au foyer :
    Dès l'acquisition et deux semaines après

    extrait du site internet "bien vermifuger".
     

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  • La perte d'un animal de compagnie est toujours difficile. Parmi les innombrables causes de mortalité, on trouve les maladies infectieuses. Il est donc sage, pour son animal et pour ceux des autres, de participer au contrôle sanitaire de ces maladies en le faisant vacciner régulièrement.

    Les 4 vaccins principaux
    Le typhus, ou panleucopénie féline (étiquette : c'est le P). Il provoque une entérite hémorragique, mais surtout une destruction de tous les globules blancs de l'organisme (d'où le nom panleucopénie), or ce sont ces cellules qui sont censées lutter contre le virus ! La maladie est très contagieuse, mortelle presque à tous les coups et son traitement spécifique coûte extrêmement cher. Le vaccin, lui, est excellent, et a rendu la maladie particulièrement rare.

    Le calicivirus du chat (étiquette : C) et l'herpes virus de la rhinotrachéite féline (étiquette : R) sont deux agents de coryzas. Le coryza est un terme générique qui désigne ces affections de la sphère respiratoire supérieure et des yeux, affections plus ou moins graves en fonction de leur(s) agent(s) causal(aux). Relativement bénins s'ils sont pris tôt, les coryzas font des ravages chez les chatons, les chats affaiblis et dans les grands effectifs. Ils deviennent redoutables lorsqu'ils sont mal gérés et virent à la chronicité, se compliquant de sinusites, bronchites voire pneumonies. Qui n'a jamais vu un de ces répugnants matous au nez bouché, les yeux mi-clos, éternuant toutes les cinq minutes ?

    La tristement célèbre leucose féline dispose depuis un certain nombre d'années d'un vaccin efficace mais onéreux. Ce virus nommé FeLV (Feline Leukaemia Virus), de la famille des rétrovirus, est souvent confondu avec celui du Syndrôme d'ImmunoDéficience Acquise du chat, le tout aussi tristement célèbre FIV (Feline Immunodeficiency Virus), contre lequel nous ne disposons pas de vaccin.On ne peut vacciner que contre le virus de la leucose (étiquette : L), qui est responsable d'une forme de cancer des globules blancs.


    Les vaccins spécifiques
    Leur utilisation systématique ne se justifie pas et doit s'adapter aux conditions de vie de l'animal.

    Les maladies réglementées
    Il s'agit en fait uniquement de la rage (étiquette : R), dont le vaccin est obligatoire lors de séjours à l'étranger, ainsi que dans certains lieux de rassemblements de chats comme les expositions ou les pensions.

    La chlamydiose
    Cette maladie, dûe à une bactérie répondant au doux nom de Chlamydophila psittaci (étiquette : Ch), est responsable de coryza mais surtout de conjonctivites récidivantes assez particulières, dont seule la vaccination permet de s'affranchir si l'immunité naturelle du chat ne prévient pas les rechutes.

    Le schéma de vaccination
    Les premiers vaccins à 8 semaines puis 3-4 semaines plus tard pour le rappel.
    Puis une fois par an.


    (source : http://www.forum-chat-happy-cats.com)


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