• Votre chat vous regarde, regardez-le. Il n'est rien de plus relaxant que de regarder son chat vivre. Sa grâce naturelle, sa curiosité et son talent à s'amuser d'un rien constituent un spectacle permanent très réjouissant.
    Au-delà de la fascination permanente que les yeux de votre chat exercent sur vous, les mouvements de son regard, ses clignements, les réactions de sa pupille expriment précisément son humeur du moment. Zoom sur les yeux de votre chat pour découvrir les subtilités de son regard.

    Une acuité visuelle incroyable

    Particularité majeure de leur vision, les chats possèdent des pupilles à géométrie variable, permettant à leurs yeux de s'adapter automatiquement à l'intensité de la lumière. Leur faculté à capter la moindre parcelle lumineuse leur confère une excellente vision nocturne. D'où cette idée reçue qu'ils ont la faculté de voir dans le noir.

    Autre avantage sur les humains, ils jouissent d'un champ de vision très large : 285° pour eux contre 180° pour nous. Ce qui signifie qu'ils voient très bien sur les côtés, atout indispensable pour tout bon prédateur.

    Les chats ont une excellente vue de loin, capables de percevoir le moindre geste ou détail lointain. En revanche, ils sont légèrement presbytes et leur vision de près est un peu floue. Contrairement à ce qui a été longtemps affirmé, ils ne voient pas le monde en noir et blanc. Ils perçoivent bien les couleurs, mais de façon sensiblement différente de la nôtre. En effet, leur palette chromatique se compose principalement de bleu et de vert, et ils ne perçoivent pas la couleur rouge. C'est pourquoi on rapproche leur vue de celle des daltoniens.

    Le langage "combinatoire" de ses yeux et de ses oreilles

    Beaucoup des attitudes et sentiments de votre chat s'expriment par les mouvements de ses yeux associés à ceux de ses oreilles.

    - Lorsqu'il est satisfait, ses yeux sont mi-clos, ses oreilles inclinées sur le côté : tout va bien....
    - S'il ferme à demi les yeux, les oreilles couchées en détournant la tête de côté, mieux vaut le laisser tranquille...
    - En revanche, s'il dresse ses oreilles en écarquillant les yeux, il est tout à fait disposé à un moment de détente et... vive le jeu !
    - Pupilles rétrécies, oreilles dressées tournées vers l'arrière, il est en alerte...
    - Pupilles dilatées en pleine lumière, il exprime sa peur.

    Extrait du site www.unamourdechat.com

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  • >>> Il n’est pas nécessaire de faire vacciner un chat d’intérieur. Les risques que votre chat attrape des virus sont moins grands s’il reste à l’intérieur, mais rien ne garantit qu’il ne fera pas une fugue un jour, que vous n’adopterez pas un autre chat, que vous ne le ferez pas garder en pension ou hospitaliser, ou bien qu’une puce contaminée ne s’introduira pas dans la maison. Aujourd’hui, selon la souche, les vaccins ont une durée de protection pouvant s’étendre jusqu’à trois ans. >>>Les chats doivent boire du lait. Le seul lait dont les félins doivent s’abreuver est celui de leur mère. Le colostrum, très riche en protéines et en anticorps, est produit par la mère. Dans les 48 premières heures après la mise bas et revêt une importance particulière dans le développement du chaton. Ce lait constitue le meilleur « vaccin » à lui donner à sa naissance, à condition, bien sur, que la mère ait déjà été immunisée. De plus il est indigeste pour son appareil digestif et peut donner la diarrhée. >>> L’ail chasse les vers Oubliez les recettes à base d’ail que l’on trouve sur Internet et qui vous promettent de débarrasser votre chat de ses vers. L’ail ne constitue pas un traitement pour les vers, pire, il détruit les globules rouges des chats, ce qui peut provoquer de l’anémie! Pour éliminer les vers, il importe de procéder à une analyse des selles afin de connaître l’ennemi à combattre, puis d’utiliser des vermifuges efficaces et prescrits par votre vétérinaire. >>> Un peu d’huile d’olive aide à faire passer les boules de poils Les amas de poils accumulés dans l’estomac ne pourront être élimés dans l’intestin que si vous donnez à votre chat de la gelée de pétrole (vaseline) ou de l’huile minérale. Les huiles végétales absorbées par le tube digestif n’auront aucun effet laxatif. Il en va de même pour l’huile de sardine. Brossez davantage votre chat et conservez votre huile vierge extra dans la cuisine. >>> Sans ses moustaches, le chat perd-il l’équilibre Tout d’abord, les moustaches ne sont pas des nerfs en trop, mais plutôt des poils plus raides, qui sont de deux à trois fois plus gros qu’un poil normal. Autre particularité, les poils des moustaches sont enfoncés trois fois plus profondément qu’un poil ordinaire, en plus d’être reliés à un groupe de terminaisons nerveuses très sensibles. Normalement, de chaque côté du museau, le chat possède quatre rangées horizontales de trois poils chacune. Le fait de couper les moustaches d’un chat ne provoquera chez lui aucune douleur particulière, il n’y a aucune raison qu’il devienne subitement fou ou qu’il ne soit plus capable de marcher en raison d’une soudaine perte d’équilibre! Cependant, l’arrachement d’une moustache s’avérera douloureux. En fait, un chat sans moustaches souffrirait surtout d’un handicap nocturne. Le rôle des ses 24 vibrisses étant principalement de détecter les courants d’air. Lorsqu’il se déplace, celles-ci sont si sensibles qu’elles peuvent détecter les plus infimes perturbations de l’air causées par un objet immobile. Ainsi, sans même lui toucher, les chats détectent l’objet et le contournent sans difficulté. >>> Les chats peuvent étouffer les bébés dans leur lit Jamais, de mémoire humaine, avons-nous eu connaissance d’un bébé mort asphyxié par un chat. Il faudrait que celui-ci pèse au moins 15kg et soit très peu affecté par les pleurs et les cris pour réaliser pareil méfait. Il est vrai qu’un chat peut être attiré par la chaleur d’un bébé ou l’odeur du lait s’écoulant d’une bouteille, mais la plupart des félins fuiront devant l’odeur d’une couche ou les gigotements d’un poupon. >>> Les chats ronronnent uniquement lorsqu’ils sont heureux Il est important de savoir qu’un chat peut aussi ronronner lorsqu’il est blessé, lorsqu’il met bas et même à l’article de la mort. Le ronronnement devient alors une manière de communiquer une information qu’il s’avère primordial de bien décoder. >>> Les chats retombent-ils toujours sur leurs pattes. Pour retomber sur ses pattes, un chat doit effectuer une chute de 50 à 150 cm du sol, car le temps de réaction pour redresser son corps varie de 0,125 à 0,5 s. Chez un chat de poids moyen une chute de 1,5 m prend moins de 0,4 s. Lorsqu’il tombe de beaucoup plus haut, le chat absorbe normalement le choc avec son sternum plutôt qu’avec ses pattes. >>> Un chat qui va souvent dans sa litière souffre de constipation. C’est une possibilité mais, dans la très grade majorité des cas, il souffre plutôt d’une infection urinaire qui devraient être traitée très rapidement. Utilisez une litière agglomérant pour mieux évaluer la quantité et le total des mictions et saupoudrez-la de bicarbonate de soude pour mieux dépister la présence de sang dans l’urine. Si vous avez un mâle, soyez doublement vigilant, car sa vie peut être en danger en moins de 48 heures. >>> Les chats aiment le sucré. Contrairement aux humains et aux chiens, les chats détectent très mal le sucré. Ils ne font pas de différence entre de l’eau et une solution sucrée. En fait, les chats ne possèdent que 473 bourgeons gustatifs, comparativement à 1706 pour les chiens et 9000 pour l’être humain. Cependant, les chats ont une bonne perception du salé et sont en mesure de bien détecter tout ce qui est amer, ce qui caractérise plusieurs produits toxiques. >>> En cas d’allergie, il est préférable d’acquérir un chat à poil court. Il est important de comprendre que personne n’est allergique aux poils; l’allergie concerne plutôt une rétine contenue dans le sébum, l’urine et la salive des chats. Les chats à poil court ne causent pas moins d’allergies que ceux à poil long, sauf peut-être les sphinx et les rex. >>> Des truffes chaudes sont signe de fièvre. Est-il vrai qu’en touchant la truffe d’un chat, ou même le pavillon de ses oreilles, il est facile de déterminer s’il fait de la fièvre? Ou qu’un petit nez humide est signe de santé? Il n’en est rien! Un chat fiévreux et aux prises avec une rhinotrachéite peut très bien avoir des épisodes de fièvre ainsi qu’un nez humide qui « coule ». Votre perception de la chaleur du museau sera influencée par la température ambiante et non par des variations dans la thermorégulation de l’animal. Un chat couché au soleil peut très bien avoir le bout du nez chaud dans qu’il ne soit souffrant. À l’inverse, un minet malade souffrant d’hypothermie aura sans doute les extrémités un peu plus froides. Pour déterminer si un chat fait de la fièvre, seul le thermomètre rectal est efficace, et la normale devrait se situer entre 38°C et 39°C. truffe chaude = malade truffe humide = bonne santé cette croyance = ânerie!!! >>> Toutes les chattes écailles sont des femelles. À l’inverse de la croyance populaire, les chats de couleur calico (écaille-de-tortue), ne sont pas tous des femelles. En effet, bien que le gène de cette couleur soit associé aux chromosomes femelles, il peut y avoir des mâles calico (1 cas sur 3000). Toutefois, pour la plupart, ils sont stériles. >>> On calcule l’âge « humain » d’un chat en multipliant son âge réel par 7. Les chats n’on pas neuf vies. De plus, en début de vie, ils vieillissent beaucoup plus vite qu’on le croit. Par exemple, à 3 mois, il a déjà 6 ans, à 6 mois, 10 ans, et à 12 mois, c’est un adolescent de 16 ans. À 2 ans, il aura déjà 24 ans. Pour connaître son âge « humain » par la suite, ajoutez quatre ans pour chacun des ses anniversaires. Ainsi, à 16 ans, votre chat aura atteint l’âge de 80 ans! >>> Le chat est solitaire et préfère sa maison à son maître De nombreux malentendus sur le chat viennent de sa comparaison avec le chien. Le chien est un animal de meute. Il recherche le contact physique avec l'homme qu'il assimile à l'un de ses congénères. Le chat, même s'il vit en groupe, n'a pas cet instinct et ses contacts physiques se limitent aux combats ou aux accouplements. Seule la socialisation du chat dans son jeune âge par l'humain conditionne son caractère futur. En résumé, occupez-vous de votre chaton et vous aurez un adulte affectueux et épanoui. >>> Le chat saura toujours se débrouiller seul Les personnes qui abandonnent un chat dans la nature se persuadent qu'il saura se nourrir et s'abriter. Encore une fausse croyance. Le chat est, et reste toute sa vie un prédateur, mais ses instincts et surtout son efficacité de chasseur peuvent considérablement s'émousser dans la vie tranquille d'un chat domestique. L'animal a souvent peu de réserve et il lui est bien difficile de trouver les 15 à 20 souris, moineaux ou autres mulots quotidiens pour subvenir à ses besoins. Sans oublier que sur le plan psychologique, la rupture provoquée par l'abandon de ceux qui étaient sa famille peut gravement altérer sa capacité de survie. >>> Le chat adore le poisson D'où vient l'idée reçue que le chat aime le poisson? C'est un mystère. Animal du désert, déifié par les Egyptiens qui se nourrissaient de leurs pêches, le mythe du chat mangeur de poisson viendrait peut-être de là. Les préférences alimentaires des chats sont liées plus à l'odeur qu'au goût. Et certains chats n'apprécient pas toujours la senteur iodée. Sans oublier que nourrir un chat exclusivement avec du poisson entraîne une carence alimentaire, notamment en vitamine B1 (pour la force musculaire). >>> Le chat avale de l'herbe pour se purger Si votre chat mâchouille un brin d'herbe, ce serait juste par plaisir. Aucun spécialiste n'a pu prouver que cette pratique lui servait à régurgiter les poils qu'il avale en se léchant. >>> Le chat urine dans la maison par vengeance Les chats procèdent à des marquages urinaires pour généralement délimiter leur territoire. Ils ne procèdent à ce marquage dans la maison qu'en situation de stress. Un chat calme n'en éprouve pas le besoin. Les raisons de ce stress peuvent être liées à des situations comme les déménagements, l'arrivée d'un enfant ou d'un autre animal. (source : http://www.forum-chat-happy-cats.com)

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  • TERMINOLOGIE utilisée pour décrire L’ANATOMIE DU CHAT







    1 - nez : zone soutenue par des cartilages allant du dessus du cuir du nez au dessous de l’arête du nez.
    2 - arête du nez : zone osseuse en haut du nez se situant au-dessous des yeux.
    3 - zone allant de l’arête du nez à l’arcade sourcilière, elle peut avoir différentes formes, par exemple :
    · droite
    · légèrement bombée (convexe)
    · légèrement concave (ou avec un creux)
    · avec un stop ou un changement de direction, peut être léger ou très prononcé
    · avec une cassure à hauteur des yeux ou entre les yeux
    4 - arcade sourcilière : zone osseuse protectrice traversant la face au dessus de l’ouverture de l’oeil.
    5 - front : espace entre l’arcade sourcilière et la base interne du pavillon de l’oreille (généralement de 2 à 3 cm chez un chat domestique adulte moyen).
    6 - zone du dessus de tête jusqu’à l’occiput. Partie supérieure du crâne allant jusqu’à l’encolure. La meilleure façon de l’observer est de regarder la tête de profil tout en plaquant les oreilles le long de la tête.
    7 - la ligne de mâchoire : ligne allant de la pointe du menton au coin de la mâchoire le long de la mandibule (mâchoire inférieure)
    8 - le menton : partie de la mâchoire où se trouvent les incisives ainsi que les canines inférieures. Devrait être rembourrée dans une certaine mesure dans toutes les races. L’occlusion entre les dents du bas et celles du haut devrait être alignée correctement et l’animal ne devrait en aucun cas être :
    · brachygnathe : lorsque la mâchoire supérieure dépasse la mâchoire inférieure
    · prognathe : lorsque la mâchoire inférieure dépasse la mâchoire supérieure
    · asymétrique : de face les parties supérieures et inférieures ne devraient pas être tordues ni de travers. La mâchoire inférieure ne devrait pas dépasser les bords externes de la mâchoire supérieure. Ce type de malformation est le pire des problèmes de malocclusion.
    9 - alignement du menton et du nez : ligne verticale vue de profil allant de l’extrémité du nez (11) à la pointe du menton (8). Dans certains cas les lèvres supérieures (9) peuvent déborder cette ligne.
    10 - museau : zone inférieure de la tête ou de la face, allant du dessous de l’oeil à la partie basse de la tête ou du nez incluant les mâchoires, les lèvres, les incisives, les canines, les patons, ainsi que la zone du nez et le cuir du nez.
    11 - cuir du nez : partie sans poil du bout du nez où se trouvent les narines.
    12 - démarcation du museau/des vibrisses ou pinch du museau : c’est le changement de direction entre le museau et la partie inférieure des pommettes sous l’oeil ou sur les côté de la face.
    13 - pommette : os arqué qui commence sous l’oeil (au niveau des molaires) et qui remonte en suivant le contour de l’ouverture de l’oeil (arc zygomatique) jusqu’au-delà de la ligne verticale formée par l’angle de la mâchoire inférieure (a) Cet os protège l’oeil et maintient en place la partie haute de la mâchoire inférieure (b) contre le crâne en arrière de l’orbite de l’oeil. Dans la plupart des races l’angle d’ouverture des yeux suit l’angle de la pommette.
    14 - patons : protection musculaire sur les côtés du museau qui couvre et protège les zones du nez et des canines supérieures et qui contrôlent le mouvement des vibrisses.
    15 - profil : lignes, vues de côté, du bout du nez (1) jusqu’au sommet de la tête (6), du cuir du nez (11) au menton (8) et remontant le long de la mâchoire inférieure (7). Traditionnellement, on utilise souvent « profil » pour désigner la partie supérieure uniquement, allant du bout du nez jusqu’au sommet de la tête.
    16 - contour de la face (wedge) : la ligne qui, vue de face, part du bas du museau, remonte le long des canines (10) puis le long de la joue (13) jusqu’au bord inférieur externe de l’oreille (16). Dans certaines races les oreilles doivent se trouver dans le prolongement de cette ligne.
    17 - haut de la gorge ou zone hyoïde : zone où le haut du cou rejoint la partie souple située entre les mâchoires inférieures.
    18 - Pointe de l’épaule : correspond à l’articulation entre la partie supérieure de l’humérus (partie supérieure du bras) et de la partie inférieure de la scapula (omoplate).
    19 - pointe du sternum : le sternum part de sa pointe antérieure (19) et continue sous le corps entre les membres antérieurs le long de la poitrine (25) vers l’extrémité postérieure du sternum.
    20 - os longs de l’avant bras (deux) : le radius et l’ulna sont parallèles et se rejoignent au niveau de l’articulation du coude en contact avec la partie inférieure de l’humérus.
    21 - le carpe : ensemble des petits os qui correspondent aux os du poignet chez l’homme en dessous du radius et de l’ulna. Le coussinet carpien est le petit coussinet à l’arrière de la zone du carpe (n’a pas d’équivalence chez l’homme).
    22 - métacarpe : les petits os longs au dessus des doigts qui correspondent aux os de la partie supérieure de la main chez l’homme.
    23 - doigts (phalanges) de la patte avant (5) ; 4 sont alignés avec des métacarpiens en haut de la main (3eme articulation) et aboutissent à une griffe à l’avant de la première phalange. Le 5eme métacarpien sur la partie interne de la main est plus court et supporte le 5eme doigt qui correspond au pouce chez l’homme
    24 - coude : l’articulation entre l’humérus et le haut du radius et de l’ulna.
    25 - sternum : A l’exception de la 13eme côte ou côte flottante le sternum soutient la partie distale des côtes et supporte la cage thoracique.
    26 - flanc : étendue musculaire de la partie inférieure du corps entre la dernière côte et le genou, ou la zone de la cuisse de chaque côté de l’animal. La profondeur du flanc est mesurée de cette zone (a) au haut du torse (b).
    27 - genou : articulation de la partie inférieure du fémur et de la partie supérieure des os longs à l’arrière des membres postérieurs (deux) le tibia et le péroné (fibula). Cette articulation est protégée par un petit os attaché par du cartilage aux extrémités des os de part et d’autre qu’on appelle rotule.
    28 - cuisse : zone couverte de muscles épais protégeant le fémur. La cuisse et la fesse (33) sont généralement la partie la plus lourde chez les félins.
    29 - tarse : ensemble constitué des petits os qui chez l’homme correspond à la cheville, à l’extrémité inférieure du tibia et du péroné.
    30 - métatarse : ensemble des petits os longs au-dessus des doigts des membres postérieurs qui correspond aux os longs du plat du pied chez l’homme.
    31 - doigts (phalanges) des postérieurs (au nombre de 4) : ont la même structure que ceux des antérieurs (23), sauf que le 5eme doigt a disparu.
    32 - jarret : la partie plate de l’arrière du métatarse de la pointe de la cheville jusqu’au bas de la patte. Correspond chez l’homme à la voûte plantaire et à la cheville.
    33 - fesse : partie musclée couvrant la pointe de la zone pelvienne.
    34 - queue ou vertèbres caudales : normalement ces vertèbres pointues sont au nombre de 14 à 28.
    35 - base de la queue : endroit où la queue entre en contact avec le corps audessus de la fesse en arrière du sacrum.
    36 - croupe : zone allant de la base de la queue (35) au haut de la pointe de la hanche.
    37 - os de la hanche (ilium) : la pointe de la hanche se trouve en face des 3 vertèbres de la hanche dites vertèbres sacrées ou sacrum. L’extrémité inférieure maintient en place la tête du fémur par un jeu d’articulation au niveau de la ceinture pelvienne.
    38 - vertèbres lombaires (au nombre de 7) : elles se situent entre le haut de la hanche (37) et la dernière côte en arrière de l’omoplate. Elles sont extrêmement flexibles.
    39 - vertèbres thoraciques : en haut de la poitrine. 13 vertèbres vont des lombes, passent entre les omoplates, puis par le garrot jusqu’au 7 vertèbres cervicales du cou et maintiennent le jeu des 13 côtes.
    40 - omoplate ou scapula : la partie supérieure n’est attachée que par des muscles et des tendons à la région thoracique. La partie inférieure se termine par une articulation en forme de boule en haut de l’humérus.
    41 - Cage thoracique : elle est arquée et légèrement extensible, formée par les 13 côtes osseuses reliées aux 13 vertèbres thoraciques. Les côtes sont, dans leur quart inférieur, formées d’une partie cartilagineuse qui est attachée au sternum dans la partie inférieure du torse.
    42 - os du cou ou vertèbres cervicales (il y en a 7), elles maintiennent le crâne et la structure mandibulaire.


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    extrait du livre des origines félines

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  • L'appareil reproducteur de la chatte

    L’appareil génital de la chatte est constitué de deux ovaires, de deux oviductes, d’un utérus, d’un vagin et d’une vulve.


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    Les ovaires de la chatte sont de petite taille et de forme allongée (10 mm sur 5 mm). Ils sont superficiels (1 à 2 cm sous la peau) et sont situés à 1 cm de chaque rein. Leur forme varie au cours du cycle sexuel, en fonction du nombre et de la taille des follicules (futurs ovules) et des corps jaunes qui apparaissent à la surface. L’ovaire chez la chatte est entouré de la bourse ovarique qui contient très peu de tissu adipeux . Il est fixé à l'utérus par deux ligaments.

    Les trompes utérines (Oviductes)
    Les trompes utérines de la chatte, peu flexueuses, mesurent de 4 à 6 cm de long pour un diamètre de 1,5 mm et longent l'ovaire jusqu'à son extrémité crâniale. La trompe utérine reçoit les ovules libérés par l’ovaire et les transporte jusqu’à l’utérus grâce à des contractions.
    Les trompes utérines constituent également le site de la fécondation.


    L'utérus
    L’utérus de la chatte est un organe creux en forme de Y qui comprend deux cornes de 10 cm de long, un corps de 2 cm de long et un col.
    L'utérus reçoit l'oeuf fécondé, permet son implantation, abrite le foetus, et assure sa nutrition pendant la gestation.


    Le vagin et le vestibule
    Le vagin est un organe impair, encadré au dessus par le rectum et en dessous par la vessie. Il reçoit le pénis lors de l’accouplement et permet le passage du foetus lors de la mise bas.
    Le vagin mesure 2 à 3 cm de long chez la chatte. Sa muqueuse est pâle avec des plis ineffaçables longitudinaux, la structure cellulaire de sa paroi varie au cours du cycle sexuel ce qui permet, à l’aide de frottis, de déterminer la phase du cycle (cette méthode est cependant déconseillée chez la chatte, la stimulation vaginale pouvant conduire à l’ovulation). L’urètre chemine dans l’épaisseur du plancher du vagin.




    Les mamelles
    La chatte possède quatre paires de glandes mammaires disposées en deux chaînes. Deux paires sont thoraciques et les deux autres sont inguinales.
    Chaque glande est constituée de lobules dans lesquels le lait est produit. Le lait est ensuite conduit par 4 à 8 canaux jusqu’à l’extrémité d’une tétine. L’ouverture de ces conduits dépend de la contraction des muscles de la tétine.


    Le cycle sexuel de la chatte

    Le pro-œstrus
    Le pro oestrus est couramment défini comme la période où le mâle est attiré mais où les femelles ne sont pas réceptives. Il s'agit du début de la période de croissance folliculaire avec synthèse d'oestrogènes par les cellules de l'ovaire
    Il constitue la première phase du cycle sexuel et dure 1 ou 2 jours avec des extrêmes de 12 heures à 3 jours
    Le comportement de la chatte est modifié, elle présente une diminution de son activité générale, miaule plus, se roule sur le dos, devient plus câline, dévie la queue en se plaçant en position de lordose lorsqu'on lui gratte le dos ou la zone périnéale et piétine
    L'unique différence avec le comportement d'oestrus peut se manifester en présence du chat mâle : elle accepte le chevauchement mais refuse l'intromission. Cependant cette période de pro-oestrus reste très théorique et ne semble réellement exister que dans un faible nombre de cas. De plus, en pratique il est difficile de distinguer le pro-oestrus de l'oestrus

    L’oestrus
    L'oestrus est la phase suivante et est définie comme la phase de fécondité
    Il s'agit de la période de maturation des follicules ovarien avec synthèse d'oestrogènes
    Elle dure en moyenne 6 à 10 jours avec des extrêmes de 12 heures à 19 jours
    Cette variabilité résulte de plusieurs facteurs dont celui de la race
    On observe une amplification des manifestations comportementales : la chatte est plus agitée et les vocalises sont plus fréquentes, avec parfois un écoulement discret de liquide blanchâtre à la commissure vulvaire. La chatte accepte l'intromission.


    Le post oestrus
    De nombreux auteurs ne distinguent pas l'étape du post-oestrus. En l'absence de saillie, l'oestrus est suivi d'une période de post oestrus d'une durée de 24 à 72h. D'un point de vue comportemental, cette phase ressemble au pro-oestrus : la chatte est encore en chaleurs mais refuse l'intromission

    L’inter oestrus
    L'inter-oestrus est la phase d'inactivité sexuelle entre deux cycles sans ovulation au cours de la saison sexuelle. La chatte n'est plus attirée par le mâle, refuse tout accouplement, cesse ses vocalises et câlins appuyés
    Il dure en moyenne 2 semaines avec un minimum de 3 jours et un maximum de 30 jours. Comme pour l'oestrus, la durée de l'inter-oestrus varie en fonction de la race

    L’anoestrus
    L'anoestrus est la période de repos sexuel entre deux saisons sexuelles
    L'anoestrus s'étend en moyenne 3 mois, d'octobre à fin décembre, cette période est plus longue pour les races à poil long que pour les races à poil court
    Les chattes n'expriment aucun comportement sexuel et n'attirent pas le mâle

    Au niveau de l’ovaire, l'inter-oestrus et l’anoestrus correspondent à une période où il n’y a pas d’activité folliculaire


    Lexique

    Anoestrus : Phase pendant laquelle les ovulations ne se produisent pas.

    Bourse ovarique : Ligament situé entre l’ovaire et la corne utérine qui forme, chez certaines espèces, une cavité autour de cet ovaire.

    Chaleurs : Période du cycle sexuel de la femelle allant du début du pro œstrus jusqu’à la fin de l’oestrus caractérisée par des pertes de sang au niveau de la vulve.

    Corps jaune : Véritable glande se développant dans l'ovaire mais de façon intermittente et cyclique, uniquement après l'ovulation (émission d'un ovocyte par l'ovaire). Le corps jaune sécrète une hormone : la progestérone.

    Follicule : Cavité saillant à la surface de l'ovaire où se développe un ovule (ovocyte) arrivé au terme de son évolution et qui, après l'expulsion de l'ovule, devient le corps jaune qui sécrète la progestérone. Il existe plusieurs millions de follicules ovariens présents dès la naissance mais tous ne parviendront pas à maturité.

    Lordose : Courbure de la colonne vertébrale à concavité postérieure.

    Lutéolyse : Dégradation, destruction du corps jaune.

    Oestrus : Seconde période du cycle sexuel correspondant à la fin des chaleurs. La femelle présente des pertes de sang au niveau de la vulve et accepte de s’accoupler.

    Ovaire : Glandes génitales paires situées de chaque côté de l’utérus de la femelle, et constituant avec celui-ci et les deux trompes de Fallope l’appareil génital interne féminin.

    Oviductes ou Trompes utérines : Conduit musculaire et membraneux qui prolonge latéralement (de chaque côté) l’utérus. Le pavillon de l’oviducte coiffe l’ovaire avec ses franges.

    Pavillon de l’oviducte : Portion de la trompe utérine en forme d’entonnoir qui coiffe l’ovaire et qui recueille les ovules libérés par l’ovaire.

    Pro oestrus : Période du cycle sexuel correspondant au début des chaleurs. La femelle présente des pertes de sang au niveau de la vulve sans pour autant accepter le mâle.

    extrait du site internet unimalia

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  • Tous les chatons doivent naître avec deux orifices anatomiques juste en-dessous de la queue. L’un est l’anus, l’autre la zone des parties génitales. La première façon de faire la différence entre un mâle et une femelle est de comparer la distance entre l’anus et l’autre orifice génital.

    Chez les chats mâles, la distance entre l’anus et le bout du pénis est plus longue que celle qui sépare l’anus du vagin chez les femelles. Cet espace permettra aux testicules de quitter l’intérieur du corps pour descendre dans le scrotum. Quand les chatons auront atteint l’âge de quatre à six semaines, vous pourrez palper leurs testicules. Vous aurez l’impression de sentir des petits pois entre l’anus et le pénis.
    Chez les chatons femelles, il n’y a pas de testicules, l’espace entre l’anus et le vagin est donc plus petit. L’orifice vaginal a la forme d’une fente verticale, alors que l’orifice du pénis est petit et circulaire.



    La différenciation des sexes s'opère en mesurant l'espace entre ces deux orifices. Ainsi, la distance entre les deux orifices est de l'ordre de 0.5 à 0.8 cm chez la femelle, contre 1.2 à 1.4 cm chez le mâle.

    le mâle est à gauche et la femelle à droite



    (source : http://www.forum-chat-happy-cats.com)


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