• La maladie

    La PKD est une maladie polykystique du rein (et du foie) à l’origine d’une insuffisance rénale incurable. Elle concerne les chats de race Persan et apparentés. Semblent également concernés le Maine Coon, l’Exotic Shorthair , le British Sorthair et le Ragdoll .


    Remarque : La plupart des maladies génétiques félines ne concernent qu’une race donnée.En effet,chez tous les individus ont lieu des mutations génétiques spontanées
    qui peuvent occasionnellement provoquer une maladie. Lorsque cet individu est utilisé à grande échelle pour la reproduction (cas des mâles champions), cette mutation peut être transmise à ses descendants. C’est ce que l’on appelle l’effet fondateur. Une maladie génétique peut se retrouver chez une autre race à l’occasion d’un croisement entre une race atteinte et une autre. Lorsqu’une maladie à première vue identique à celle existant dans une autre race apparaît, il faut néanmoins se demander s’il s’agit effectivement de la même affection, ou d’une autre mutation qui engendrerait des symptômes très similaires.


    Mode de transmission

    La maladie est due à l’allèle PKD1 muté. Il s’agit d’une transmission autosomique dominante. La maladie est dite à pénétrance complète mais à expressivité variable :
    le rein peut en effet porter des kystes sans que l’animal ne souffre d’insuffisance rénale.


    Dépistage


    Le diagnostic se fait essentiellement par échographie :
    cette méthode possède une sensibilité de 91% (91% des individus atteints sont dépistés si on leur fait subir une échographie) et une spécificité de 100% à 36 semaines (100% des individus de plus de 36 semaines dont l’échographie a mis en évidence la présence de kystes rénaux sont effectivement atteints).

    Depuis 2004, un test génétique est également disponible, néanmoins le dépistage par échographie demeure extrêmement fiable.

    Remarque : Il a été signalé au cours de la conférence que certains laboratoires refuseraient de tester des chats de race non Persans.
    Comme il a été signalé ci-dessus, il se peut que ce refus tienne au fait que l’origine génétique de la PKD n’a pas encore été clairement élucidée chez les autres races (mutationpkd1 ou autre ?). Un résultat négatif chez un chat de race non Persan atteint de kystes rénaux prouvera donc l’absence de la mutation pkd1 mais n’exclura pas l’existence d’une autre mutation potentiellement transmissible aux descendants).


    Données épidémiologiques actuelles


    Les premières études réalisées entre 1999 et 2001 ont révélé que la maladie touchait alors entre 40 et 50% des Persans. Ces chiffres tendent à baisser ces dernières années, malgré des disparités entre les pays concernés.
    En France, les dernières études ont montré une prévalence de 26% chez les Persans en 2006 (contre 41,8% en 2003).


    Accouplements raisonnés


    • L’accouplement de 2 individus sains (2 allèles d) ne pose aucun problème : 100% des individus obtenus sont sains
    •L’accouplement de 2 individus porteurs (Dd) reste très risqué : 67% de la descendance sera atteinte (25% des chatons seront dd donc sains, 50% seront Dd donc atteinte,25% seront DD mais non viables et dont le développement embryonnaire sera interrompu)
    • L’accouplement d’un individu porteur (Dd) avec un individu sain (dd) reste envisageable pour les individus porteurs de grande valeur génétique, d’autant plus que la maladie concerne un grand nombre d’individus. On peut alors préconiser de réaliser ces accouplements sur quelques générations, jusqu’à l’obtention d’un nombre
    suffisant d’individus sains (dd). Il ne faut néanmoins pas négliger que ces accouplements produisent 50% de descendants atteints à ne pas conserver pour l’élevage (d’où l’intérêt des tests génétiques)

    Attention : Le fait qu’un individu soit indemne de PKD ne signifie pas pour autant qu’il n’y a aucun risque qu’il possède des kystes rénaux. En effet, il existe certains cas polyskystose dont le test génétique démontre l’absence de l’allèle en cause. A ce jour, plusieurs hypothèses ont été avancées, dont notamment l’existence d’une polykystose d’origine idiopathique (d’origine inconnue) (suite à une intoxication de la mère pendant sa gestation par exemple)et d’une autre forme héréditaire de PKD autre que a PKD1 connue actuellement. Cette deuxième hypothèse n’est pour l’instant pas documentée.

    extrait de maison Alfort

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  • Le coryza est une maladie commune chez les chats. Elle est très complexe, car elle n’est pas due à un seul agent infectieux, mais à l’association de plusieurs virus et bactéries.

    Trois virus sont impliqués dans le coryza du chat et ceux-ci provoquent chacun des symptômes différents :

    Un virus de la famille des "Herpes virus" provoquant une infection du nez, des voies respiratoires et des yeux. Les symptômes sont variables en fonction de l’âge du chat et de son état de santé. Chez le jeune, ils provoquent toux, éternuements, importants écoulements au niveau des yeux et du nez, conjonctivite et faiblesse de l’état général (perte d’appétit et fièvre). Chez les adultes, il provoque le plus souvent uniquement une conjonctivite sérieuse avec des ulcères au niveau de la cornée.
    C’est le virus le plus dangereux. Il peut être mortel chez des animaux affaiblis si l’on ne met pas en place un traitement rapide.




    Un Calicivirus provoquant lui aussi de la fièvre et de l’abattement, des écoulements oculo-nasaux et surtout des ulcères dans la bouche (plaques rouges très nettes sur la langue ou les gencives). Ces plaies dans la bouche sont douloureuses et provoquent salivation importante et perte d’appétit.



    Un Réovirus À ces atteintes virales, il faut ajouter les bactéries qui très souvent se surajoutent et provoquent des complications chez les chats déjà affaiblis : pus dans les yeux et le nez. Cependant, une bactérie entre dans la description du coryza. Il s’agit d’une chlamydia. Elle est très contagieuse et la maladie est d’autant plus grave quand les chats sont jeunes. Les sécrétions qui s’écoulent des yeux peuvent accoler les deux paupières en séchant.

    Les principaux symptômes
    Cette maladie touche en priorité les animaux vivant en communauté (chatterie, refuge, « famille nombreuse », chats semi-sauvages), les chatons et les adultes non vaccinés.
    Après une incubation courte (2 à 5 jours), les signes respiratoires (toux, éternuements), les écoulements des yeux et du nez, la perte d’appétit et parfois les taches rouges dans la bouche apparaissent, de manière plus ou moins importante selon les animaux.
    Si plusieurs chats présentent les mêmes symptômes au même moment, il est fort probable qu’il s’agit du Coryza qui est une maladie très contagieuse. La contagion s’effectue (comme pour la grippe chez l’homme), sans contact direct, par les éternuements ou quand les chats se soufflent dessus. La transmission peut aussi se faire par la personne qui s'occupe de plusieurs chats, dont un malade. D'où l'importance, si on possède plusieurs chats, d'enfiler une blouse pour s'occuper du malade, de bien se désinfecter les mains après, et d'isoler le chat malade des autres pendant toute la durée du traitement Toutefois, pas de panique, cette maladie n’est pas communicable à l’homme.
    La maladie non traitée peut évoluer vers une guérison naturelle chez certains animaux résistants. Mais attention elle peut quelquefois se compliquer d’une nécrose des os du nez, avec infection généralisée, et finir par la mort de l’animal si celui-ci est déjà affaibli et refuse de s’alimenter.

    Le traitement et la prévention
    Une aérosolothérapie peut donner de bons résultats, si le chat se montre coopératif, car il s’agit de lui faire des sortes d’inhalations plusieurs fois par jour pendant 15 minutes. Mais il faut prévoir de toute façon un collyre antibiotique pour les yeux plusieurs fois par jour et un antibiotique par voie orale, jusqu'à disparition du moindre symptome.
    La perte d'appétit ne doit pas non plus être négligée, car l'animal déjà affaibli perd ses forces pour lutter contre la maladie. Si l'animal n'a pas mangé depuis plusieurs jours, maximum trois, il faut procéder à une alimentation de force, type « gavage », à la maison, avec un aliment particulier dit « de convalescence », très concentré en nutriments.
    Pour les cas graves, une hospitalisation est parfois indispensable, afin de réhydrater le chat et de lui administrer une alimentation liquide par sonde.

    La vaccination contre le coryza félin existe, et s'avère indispensable. Le vaccin contre le coryza est actif à la fois contre les Calicivirus, et contre la rhinotrachéite, et l’on y associe de plus en plus souvent un vaccin contre les Chlamydias. La vaccination se fait chez le vétérinaire. Attention toutefois, un animal vacciné peut encore contracter la maladie, mais elle sera atténuée.

    Un animal guéri devient porteur du virus pour toute sa vie. Il n'en souffrira plus la majeure partie du temps, mais peut refaire des poussées lors de certaines périodes de sa vie : stress, mise bas des petits, etc. On peut alors l'aider en lui administrant un complément alimentaire particulier, la lysine, qui soutiendra son état général.

    VACCINER VOTRE CHAT, C'EST LE PROTEGER

    extrait de wikipedia

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  • LES PARASITES INTERNES

    Les parasites internes, tels que les vers ou les protozoaires (microbes), touchent prioritairement les chatons beaucoup plus réceptifs que les adultes.

    Les vers
    Deux espèces sont très fréquentes chez le chaton/chat.
    - les ascaris se logent dans l'intestin grêle du chaton/chat, forment des pelotes et peuvent provoquer des occlusions intestinales. La détection peut se faire par la présence d'oeufs dans les déjections du chaton/chat ou sur les zones anales.
    - les ténias se fixent sur la paroi intestinale et provoquent des ballonements, des diarrhées et parfois des altérations du pelage.
    La détection se fait par la présence dans les selles d'anneaux blancs semblables à des grains de riz.

    Les protozoaires
    Deux microbes infectent principalement le chaton/chat.
    - les giardia, fixés sur la muqueuse de l'intestin grêle, entraînent une digestion incomplète, des diarrhées et un amaigrissement progressif.
    - les coccidies, parasites de l'appareil digestif sans symptômes visibles.
    Seul le vétérinaire sait identifier ces parasites et prescrire le traitement adapté.


    LES PARASITES EXTERNES

    Les parasites externes les plus répandus chez le chaton/chat sont les puces, les tiques, les gales des oreilles et la teigne.

    Les puces
    Les puces provoquent chez le chaton/chat un réflexe de grattage, de toilettage et de léchage important qui favorise l'ingestion de boules de poils et dans certains cas des dermites allergiques aux piqûres de puces.
    Le traitement des puces du chaton/chat (à intensifier au printemps et en été) doit comprendre le traitement du chaton/chat proprement dit et celui de son environnement.
    - le traitement du chaton/chat doit se faire par formulation liquide insecticide diffusante et à durée d'action longue ou par voie orale).
    - le traitement de l'environnement est indispensable, par brumisateur ou spray d'insecticide, ou de régulateur de mue sur toutes les sources de chaleur, recoins, couvertures.

    Les tiques
    Les tiques se contractant quasi exclusivement à l'extérieur, les chatons sont moins sujets aux tiques que les chats adultes. Elles se fixent préférentiellement autour du cou et des oreilles. Relativement inoffensives, les tiques peuvent tout de même provoquer des réactions inflammatoires à l'endroit de la fixation.
    Le traitement du chaton/chat doit se faire à l'aide d'un acaricide total, conseillé par le vétérinaire, il éliminera les tiques sans douleur.

    La gale des oreilles
    Elle est due à des acariens minuscules installés dans le conduit de l'oreille et qui provoquent une otite douloureuse. La présence en abondance de cérumen noirâtre et odorant dans le conduit de l'oreille et le fait que le chaton/chat se frotte violemment l'oreille avec la patte permettent de détecter la gale des oreilles.
    Le traitement du chaton/chat doit se faire en deux étapes: d'abord nettoyer les oreilles du chaton/chat avec une compresse humidifiée, puis appliquer, dans le conduit de l'oreille, un acaricide prescrit par le vétérinaire.

    La teigne
    Ce champignon microscopique ronge le poil à la base. Elle ne provoque pas d'irritation (grattage). La peau noircit et les poils tombent, essentiellement au niveau de la tête. Très résistante, répandue et contagieuse, la teigne affecte la plupart des animaux domestiques.
    - Le traitement du chaton/chat se fera à l'aide d'un fongicide administré par voie orale et/ou par bain, prescrit par le vétérinaire sur une période d'au moins 6 semaines.
    - Le traitement des locaux contaminés peut être fait par un fongicide en spray ou en solution. Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire.

    Attention: Ne jamais tirer sur une tique pour l'enlever. Vous risqueriez de laisser la tête de la tique à l'intérieur de la peau et de provoquer une réaction très douleureuse pour le chaton/chat.

    extrait du livre du chat de RC
     

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