• Préparer l'arrivée d'un chat.

    Avant de prendre une décision
    L’idée d’adopter un chaton vient de germer dans votre tête. Vous avez tout pris en considération :

    • Les coûts qu’il va engendrer tels que frais vétérinaires, alimentation de qualité ainsi que tout le matériel nécessaire.
    • Vous aurez suffisamment de temps à lui consacrer : un chaton ne devrait pas rester seul plus de quelques heures d’affilée. Même une fois adulte, si vous vous absentez douze heures par jour pour votre travail et que votre chat est en appartement, il risque de trouver le temps long.
      Vous avez suffisamment de place pour l’accueillir : il est clair qu’un studio de 20 m2 n’est pas suffisant pour un chat adulte. Dans tous les cas, il faudra songer à lui aménager des hauteurs (étagères, bibliothèques et/ou arbres à chat) pour son bien-être.
    • Vous pourrez aussi trouver une solution acceptable lors de vos vacances.
    • Vous savez faire preuve de patience car un chaton fait des bêtises.
    • Vous avez une bonne dose de douceur : si vous êtes un adepte des tapes et des fessées, mieux vaut renoncer.
    • Et enfin, vous n’êtes pas un fanatique de l’autorité car le chat la supporte mal.

    Alors après avoir mûrement réfléchi, lancez-vous dans cette belle aventure !

    Les différentes possibilités d’adoption
    Avant de partir à la recherche de votre futur compagnon, définissez bien ce que vous cherchez. Vous pourrez trouver un chaton dans un refuge (ils y sont malheureusement très nombreux dès les beaux jours), chez un particulier ou alors vous pouvez opter pour un chat de race dans un élevage. Chaque possibilité présente ses avantages et ses inconvénients :

    • Chez des particuliers, le père de la portée est généralement inconnu et les propriétaires n’ont pas toujours de bonnes connaissances sur le développement optimal du chaton. Vous n’aurez pas non plus de garantie en ce qui concerne sa santé. En effet, ils sont rarement vaccinés et vermifugés et la présence de gale est fréquente. De plus, il sera difficile d’en trouver un qui ne soit pas trop jeune pour être adopté.
       
    • Dans un élevage, vous pourrez vous diriger vers un chaton dont le physique vous attire particulièrement. Vous aurez des garanties sur son état de santé mais il faut y mettre le prix. Ne vous fiez pas non plus aux nombreuses descriptions de caractère par race : chaque chat est différent et vous risqueriez d’être déçu.
       
    • Le refuge offre l’avantage que le chaton ait été vu par un vétérinaire, qu’il est généralement pucé, vacciné et vermifugé (parfois stérilisé si l’âge le permet) pour un coût modeste. Vous ferez une bonne action mais aurez peu d’informations sur le vécu du chaton. Pensez également aux chats adultes qui attendent dans ces mêmes refuges.




    Pour faire le bon choix
    Une fois que vous vous serez dirigés vers une de ces trois possibilités, il reste quelques points importants à prendre en compte. Recherchez un chaton qui vienne d’un milieu identique à celui que vous allez lui offrir : appartement en centre-ville ou maison à la campagne, présence d’enfants, etc. Il est donc très important de choisir un chaton qui a toujours vécut en intérieur si vous avez décidé de ne pas le laisser sortir plus tard.

    Donnez une préférence aux chatons vivants au sein de la maison familiale et ayant été habitués au contact humain dès leurs premières semaines. De même, si vous avez des enfants et d’autres animaux domestiques, préférez un chaton qui ait vécut en contact avec les mêmes espèces.

    Le dernier point primordial est l’âge. N’adoptez pas un chaton de moins de trois mois (sauf si le sort en a décidé ainsi et qu’il n’existe plus d’autres possibilités) et, si vous le pouvez, laissez-le avec sa mère jusqu’à ce qu’elle même ne s’en occupe plus, généralement vers 4 à 6 mois. Avant cela, et quoi qu’on vous en dise, le chaton n’est pas sevré.
    C’est durant cette période que la mère et la présence de la fratrie leur permettent de se développer de manière équilibrée, d’apprendre les codes de communication félins ainsi que l’autocontrôle. Il sera certes un peu plus grand quand il arrivera chez vous mais mieux dans ses coussinets pour affronter sa nouvelle vie à vos côtés.



    Préparer son arrivée
    Votre choix s’est arrêté sur un chaton et il arrivera bientôt chez vous. Achetez le matériel nécessaire (bac à litière non fermé, écuelles, jouets, …) et informez-vous sur ce qu’il mange. En effet, les chats ne sont pas faits pour changer brusquement d’alimentation, cela provoque diarrhées et vomissements. Achetez donc la même marque et, si vous désirez en changer, faites-le progressivement sur trois ou quatre semaines en ajoutant graduellement la nouvelle nourriture.

    Disposez le bac à litière dans un endroit approprié pour lui, c’est à dire dans un lieu relativement fréquenté. Evitez donc les pièces peu occupées car la litière est un lieu de marquage important. Trop à l’écart, elle ne permettra pas un marquage optimal et le chat pourrait ne pas se sentir chez lui. Il devra alors mettre ses marques d’une autre façon, peut-être moins agréable pour vous. Dans la mesure du possible, proposez-lui plusieurs litières, il n’est pas naturel pour un chat d’éliminer à un seul endroit.

    Si vous préférez préserver votre canapé des griffes du petit félin, il faudra mettre à sa disposition des griffoirs, là aussi dans des endroits fréquentés (à côté du canapé, dans l’entrée ou tout autre lieu de passage).

    Disposez sa nourriture à distance de la litière. Les écuelles d’eau sont quand à elles plus appréciées si elles sont éloignées de la nourriture et de la litière également. Pensez aussi à sécuriser votre logement : gaines sur les câbles électriques, bibelots précieux rangés dans une armoire fermée, plaques de cuisson recouvertes après utilisation, …



    L’arrivée
    À son arrivée, emmenez-le dans une pièce calme et relativement petite, une chambre par exemple, avec tout le nécessaire. Laissez-le découvrir au calme et à son rythme. Ce n’est pas le moment pour le câliner (même si c’est très tentant), ni le bon jour pour inviter toute la famille à venir le voir. Quand il sera plus à l’aise, ouvrez-lui la porte pour qu’il découvre le reste de la maison, toujours sans le brusquer ni le forcer.

    Si vous aviez décidé que le chat ne pourrait pas dormir dans votre chambre, faites toutefois une exception jusqu’à ses six mois : il est en pleine période de socialité, vient d’être séparé de sa fratrie et a besoin de contacts, particulièrement pendant le sommeil. Lorsqu’il sera plus âgé, vous pourrez lui fermer l’accès à la chambre la nuit. Il miaulera probablement les premiers jours mais si vous n’y répondez pas, que ce soit en parlant ou en le punissant, cela s’estompera relativement vite.



    Alisa Zimmermann, comportementaliste spécialiste du chat
     
     
    (source : http://www.forum-chat-happy-cats.com)

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